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06/11/2024

Plans sociaux : Barnier veut "savoir" ce qu'Auchan et Michelin ont fait "de l'argent public qu'on leur a donné"

Par AFP

(AFP) - Le Premier ministre, Michel Barnier, a affirmé mardi vouloir "savoir" ce que les groupes Auchan et Michelin, qui prévoient de fermer plusieurs sites avec des milliers d'emplois menacés, ont fait "de l'argent public qu'on leur a donné".

"Je ne suis pas fier (...) d'une politique qui détruirait des emplois, jamais", a ajouté le chef du gouvernement devant l'Assemblée nationale, disant avoir "le souci de savoir ce qu'on a fait dans ces groupes de l'argent public qu'on leur a donné".

"Je veux le savoir. Et donc nous allons poser des questions et nous verrons si cet argent a été bien ou mal utilisé pour en tirer les leçons", a-t-il développé.

Michel Barnier a dit être "en désaccord" avec la décision du groupe automobile Michelin de fermer ses sites de Vannes (Morbihan) et Cholet (Maine-et-Loire), où travaillent au total 1.254 salariés. Il a indiqué avoir rencontré son PDG, Florent Menegaux, "il y a quelques jours".

Le distributeur Auchan prévoit pour sa part de supprimer 2.389 emplois via notamment la fermeture d'une dizaine de magasins, pour tenter de se relancer après plusieurs exercices compliqués.

Le Premier ministre a souhaité que ces groupes puissent "travailler avec le tissu local, les élus locaux (...), les syndicats, le patronat local, les chambres de commerce" pour "mettre (...) ensemble tous les outils dont nous disposons pour accompagner individuellement chacun des salariés et accompagner ces territoires dans la possibilité de reconversion".

"Nous devons créer ou recréer de l'emploi industriel, comme maintenir l'emploi agricole dans notre pays", a encore martelé le chef du gouvernement, en évoquant la création début 2025 d'un "livret d'épargne industriel", ainsi que des "réponses européennes" avec "moins de naïveté" face à la concurrence étrangère "pas toujours loyale".

Dans un communiqué, le leader communiste Fabien Roussel a appelé "à un moratoire sur les plans de licenciement".

"Notre industrie est engluée dans une crise structurelle, notamment sur la question énergétique", a poursuivi le numéro un du PCF, estimant que "le gouvernement peut immédiatement baisser de 30% le prix de l'électricité pour nos entreprises, comme pour les ménages", en "sortant du marché européen de l'énergie, mais aussi de se donner réellement les moyens de développer notre production nucléaire".

L'argument a été partagé par Marine Le Pen, qui a dénoncé "l'échec total d'Emmanuel Macron à enrayer la désindustrialisation de notre pays". Elle a également réclamé une baisse des "impôts de production" et la sortie "des règles européennes de fixation des prix de l'énergie" en évoquant "l'avantage compétitif que devrait nous procurer notre production nucléaire".

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Réactions

On ne peut pas mettre Michelin et les Mulliez en comparaison et notre PM le sait.
La position du communiste est amusante quant on compare à celle du NFP dont il est partie prenante et qui veut sortir du nucléaire.
Les prix de l’électricité sont retombées et nous sommes en surproduction et même exportateurs,il faut rendre hommage à nos équipes gouvernementales qui ont ferraillés à Bruxelles pour faire admettre que notre production électrique était décarbonée.
Les productions intermittentes largement subventionnées ont montré leurs limites ,ça produit toujours quand on en ….pas besoin.
Nous n’avons plus besoin du bouclier tarifaire car nous avons retrouvé des prix stables et en baisse ,pour preuve on réfléchit déjà à une nouvelle taxation pour ne pas afficher une baisse ,qui servirai à financer ces maudites éoliennes ou pire panneaux solaires qui grèvent les comptes de la Nation,aussi bien dans notre balance commerciale ( 100% imports Chinois)que dans le prix de rachat que nous payons tous.
Oui les prix trop chers de l’électricité sont l’excuse pour cacher notre manque de compétitivité( même si ce fut vrai pendant la crise de la corrosion nucléaire),regardez les prix spot sur eco2 mix,non le problème est ailleurs (charges,durée du travail etc etc )

Kwa ? L'état donnerai de l'argent public aux entreprises privées ?
Mais de quoi parle-t-on ?

Beaucoup de très grandes entreprises qui paient des milliards d'impôts (l'IS est le 3ème poste des recettes budgétaires en France) et bon nombre de particuliers, dont ma pomme (l'IR est le 2ème poste) aimeraient bien savoir où passe l'argent que l'on donne à ces incapables.
Non seulement ils ont augmenté la dette de 1000 milliards (une paille) mais ils ont bousillé l'Ecole, la Santé, la Justice, la Police et j'en passe.
Où est l'argent monsieur Barnier ?

Il a demandé des comptes,apparemment le quoi qu’il en coûte à ..couté

... Que les macrono socialistes de Bercy se laissent " aller " avec des déclarations genre "coup de menton" nous sommes dans l'ordre (convenu) des choses ...
Que Michel Barnier se lance dans des propos démagogiques est plus choquant ...(?)
Il est clair que Michelin, comme à chaque fois, prendra soin d'accompagner les salariés si ces fermetures se confirment ... "A vaincre sans péril on triomphe sans gloire" . . le PSE est déjà ficelé avec les dispositifs qui "vont bien", peut être y aura-t-il des ajustements supplémentaires .. (?)
après on peut toujours disserter sur les faits générateurs qui déterminent ces fermetures de sites ... pour Barnier et son orchestre, çà tombe effectivement bien mal ...
Mais encore plus pour les collaborateurs de Bibendum "dans l'oeil du cyclone" ainsi que les sous traitants locaux ou régionaux (... )
Pannier Runacher, une autre macrono socialiste (...) en charge de l'industrie il y n'y a pas si longtemps, peut se régaler aujourd'hui en tant que Ministre de l'écologie, de l'énergie et de la transition....moins de sites c'est moins d'energie consommée, moins de CO2 rejeté...je galèje ! ...quoique ?
;0)

Le truc c'est que faire moins de pollution, moins de CO2, c'est aussi produire moins : cela s'appelle la décroissance.
Or tous nos chers (bien trop chers) politique ne savent gerer (ou deubmoins essayent de gérer) que par la croissance...
Zavez qu'à voir comment on s'endette depuis des décennies en espérant de la croissance... qui n'est jamais là !
Moi on m'a appris à ne dépenser que l'argent que j'avais et encore pas tout.
Eux on leur apprend de l'argent qu'ils n'ont pas et qu'ils n'auront jamais d'ailleurs sous le fumeux prétexte que demain sera plus riche !
S'endetter pour construire, développer oui : cela s'appelle dailleurs investir.
S'endetter pour s'offrir plus de services, d'aides en tout genre alors que tout se délite (santé éducation sécurité soit les 3 piliers de la pyramide de Maslow) est de l'inconscience !

Et oui ... hélas aucun signe véritable de sursaut à courts moyens termes, je le crains !
(...)
Les plus ou moins décroissants pleurent ce jour à chaudes "larmes". ..les autres se re saisiront ils ?

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