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15/10/2024 - #Stellantis

Italie : Salvini demande des comptes à Stellantis sur ses fonds publics

Par AFP

(AFP) - Le parti du vice-Premier ministre italien d'extrême droite Matteo Salvini a lancé dimanche une "opération vérité" afin notamment d'en savoir plus sur le montant des fonds publics perçus par Stellantis, dans un contexte de tensions entre le gouvernement et le quatrième constructeur automobile mondial.

"La Ligue lance l'opération vérité sur les fonds publics collectés en Italie", a annoncé le parti anti-immigration sur ses réseaux sociaux.

"Le parti de Matteo Salvini est prêt à toute initiative parlementaire - à commencer par une série de questions - pour demander combien d'argent public le groupe a perçu au fil des ans, combien de travailleurs italiens ont été licenciés ou mis au chômage et combien d'usines ont été ouvertes à l'étranger", a-t-il fait savoir.

Vendredi, le patron de Stellantis Carlos Tavares a dénoncé les coûts de production des voitures trop élevés en Italie en raison du prix de l'énergie, lors d'une audition devant des élus du parlement italien.

"Pourquoi nous ne vendons pas de voitures électriques en Italie ? Elles coûtent trop cher. Nous devons les rendre accessibles à travers des incitations et des subventions. Comment ? C'est une décision qui vous appartient. Pour soutenir la demande, il faut d'importantes incitations, sinon nous ne réussirons pas", a lancé le patron du constructeur automobile, qui quittera son poste en janvier 2026.

M. Tavares "devrait avoir honte et s'excuser" pour avoir "mal géré une entreprise italienne historique", a rétorqué samedi Matteo Salvini, qui est également ministre des Transports.

La tension monte depuis plusieurs mois entre le gouvernement nationaliste de Giorgia Meloni et Stellantis, Rome reprochant au constructeur franco-italo-américain de délocaliser sa production dans des pays à bas coûts, au détriment des usines italiennes.

Le gouvernement a décidé mi-septembre de retirer les fonds publics européens destinés au projet d'une méga-usine de batteries pour voitures électriques dans le sud de la péninsule qui devait être construite par ACC, une coentreprise de Stellantis, Mercedes et TotalEnergies.

Le groupe fait aussi face à des menaces sociales, avec une importante grève prévue le 18 octobre en Italie face à une production en nette baisse dans le pays.

Réactions

Quelle fin de règne …..pricing power?va finir à Vintimille avant le Douro en ….Lola

"vice-Premier ministre italien d'extrême droite"
"le parti anti-immigration"

L'AFP ne peut pas s'empêcher de faire de la petite polpoche comme dirait l'Avocat...

Y’a plus d’immigrés sont à Tirana

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