Publicité
Publicité
16/10/2024 - #Renault , #Chrysler , #Peugeot , #Fiat , #Stellantis

Stellantis ne cherche pas à se consolider, assure le président de son conseil d'administration

Par AFP

Stellantis ne cherche pas à se consolider, assure le président de son conseil d'administration

(AFP) - Stellantis ne cherche aucunement à se consolider en fusionnant ou en acquérant d'autres groupes, a assuré lundi le président de son conseil d'administration John Elkann dans un entretien à l'AFP, alors que planaient des rumeurs de fusion avec Renault.

"Nous sommes vraiment concentrés sur l'activité, au niveau de nos actionnaires de référence, du conseil, de notre CEO et de l'équipe dirigeante. Pas sur des possibles distractions que représenteraient des opérations de consolidation, quelles qu'elles soient", a souligné John Elkann, Président du conseil d'administration de Stellantis, lors d'un entretien en marge du 90e Mondial de l'automobile, qui ouvrait ses portes lundi à Paris.

"Nous, en tant que Stellantis, considérons qu'on a une taille compétitive. Et Stellantis naît de différentes consolidations", dont notamment la fusion entre PSA (Peugeot-Citroën) et FCA (Fiat-Chrysler), a-t-il rappelé.

Le directeur général de Stellantis, Carlos Tavares, avait souligné plus tôt lundi que le groupe avait refusé de vendre certaines de ses 14 marques aux constructeurs chinois.

"On n'est pas prêts à faire des consolidations, mais on n'est pas prêts à faire des déconsolidations. Ce n'est pas le moment", a souligné de son côté John Elkann.

Affrontant des difficultés en Amérique du Nord et en Europe, Stellantis a revu son équipe de direction le vendredi 11 octobre, remplaçant notamment sa directrice financière et les dirigeants des zones Europe et Amérique du Nord.

"Ce changement de l'organisation que Carlos (Tavares) a voulu (...) démontre combien Stellantis a en interne des gens très capables", a souligné John Elkann. "Le travail que Carlos a fait sur le leadership ces quatre dernières années a continuellement fait progresser l'organisation et donné des opportunités à des gens méritants".

"Le soutien à Carlos de la part du conseil et des actionnaires de référence n'a jamais été mis en doute", a-t-il aussi dit.

Le groupe a pourtant confirmé le départ à la retraite de M. Tavares, 66 ans, à la fin de son mandat en janvier 2026. "Cette décision était un objectif qu'il s'était donné", a indiqué M. Elkann.

Stellantis a donc lancé un processus de succession, où le conseil d'administration "regardera plus en interne qu'en externe", a souligné John Elkann.

Pourraient-ils désigner un(e) Américain(e) pour créer une alternance à la tête du groupe après Carlos Tavares, issu du Français PSA ?

"Si on se met à raisonner sur des critères comme ceux-là, on finira par faire des choix qui ne sont pas forcément les meilleurs choix pour notre entreprise", a répondu M. Elkann.

Publicité

Réactions

Encore moins 20% de baisse de livraison au T3 ,seul LDM dit moins je vends et plus je gagne….adieu dividendes ?

Un démenti par jour ?
;0)

Le retour de Carlos Goshn….en sous marin?

Avec les langues ( de bois)des dirigeants de Stellantis la France pourrait se chauffer gratuitement

"Le soutien à Carlos de la part du conseil et des actionnaires de référence n'a jamais été mis en doute"
Alors, pourquoi le spécifier ?

Alain, pour info Carlos Ghosn (et pas Goshn) c'était Renault Nissan et le Philharmonique de Tokyo...
;0)

En effet pardonnez-moi,vite reviens pour lutter contre l’Empire du …..Milieu

Alain adorateur de Ghosn (et dorénavant de Musk après l'avoir agonit de sottises pendant des années)
Non Carlos, ne reviens pas, t'es un has been total, tu as 70 ans, reste où tu es, bois ton pinard, j'apprécie ton silence.
Pas trop de poussière dans ton salon ?

70 ans comme Michel?
Gamins va!

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Constructeurs

Pénalité CO2 2025 : Carlos Tavares 0, Luca de Meo 1

Depuis l’ouverture du salon de l’auto, Carlos Tavares et Luca de Meo s’affrontent par média interposés sur un assouplissement ou non de la sanction financière liée à l’atteinte (ou non) de la moyenne CO2 en 2025. Le ministre l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Antoine Armand, a entendu les arguments du président de l’ACEA et CEO du groupe Renault et annoncé travailler à un aménagement des pénalités.