Publicité
Publicité
09/09/2024

France : la production industrielle recule de 0,5% en juillet, selon l'Insee

Par AFP

France : la production industrielle recule de 0,5% en juillet, selon l'Insee

(AFP) - La production industrielle en France a reculé de 0,5% en juillet par rapport à juin, pénalisée par le repli de 0,9% de la production manufacturière, a indiqué vendredi l'Insee.

Cette baisse fait suite au rebond de 0,8% de la production industrielle observé en juin, a précisé l'Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.

En juillet, la production a baissé dans presque tous les grands secteurs de l'industrie manufacturière, qui pèse environ 82% dans l'indice de production industrielle.

C'est le cas notamment pour la fabrication de matériels de transport (-4,9%) dont l'automobile (-4,6%), la cokéfaction et raffinage (-9,9%), les industries agro-alimentaires (-0,3%) et la fabrication d'autres biens industriels (-0,6%) tels que le textile et l'habillement (-0,7%) ou la métallurgie (-1,2%).

La fabrication des biens d'équipement, par exemple les produits informatiques, électroniques et optiques, se démarque par une hausse de 2%.

Dans la branche "industries extractives, énergie, eau", la production s'est à nouveau inscrite en hausse (+1,8%).

La construction est elle en baisse de 2,2%.

Sur les trois derniers mois (mai-juillet), la production industrielle s'est repliée de 2,3% par rapport aux trois mêmes mois de 2023, et la production manufacturière a baissé de 3%, tirée vers le bas par l'industrie automobile (-17,8%) et la cokéfaction-raffinage (-5,1%).

Concernant les principales branches intensives en énergie, la production des trois derniers mois reste inférieure au niveau atteint au deuxième trimestre 2021, le dernier avant que les prix de l'énergie n'augmentent fortement.

"Dans le contexte de prix élevés de l'électricité et du gaz facturés aux entreprises compte tenu des contrats négociés en 2022 et 2023 pour 2024, les branches intensives en énergie sont particulièrement exposées à la hausse de leurs coûts de production, susceptible de peser sur leur production", a souligné l'Insee.

L'organisme cite la sidérurgie (-29,5%), la fabrication de produits chimiques de base (-17,5%), la fabrication de verre et articles en verre (-17,3%) et celle de pâte à papier, papier et carton (-10,2%).

Publicité

Réactions

Terminé la hausse des prix,les prix de gros de l’électricité reculent…..y’en a trop de jus,ça déborde

7€ le MWh en France a 17 heures et …..120 en Germanie,40 en hispanie,merci qui?
Sources eco2mix a l’instant ,cherchons d’autres excuses et baissons les prix

Alain, vous savez très bien que le prix de l'électricité est totalement artificiel et n'e strictement rien à voir avec l'offre qui "déborde" comme vous dîtes.
Ca serait beaucoup trop simple de respecter la loi de l'offre et de la demande. La Commission préfère payer des milliers de fonctionnaires qui font des calculs alambiqués basés sur je-ne-sais combien d'indices pour nous tondre comme des moutons.
L'UE protège le citoyen européen. Tu parles Charles !
Le berger protège le mouton du loup mais c'est lui qui emmène le mouton à l'abattoir.

De plus, avant que Poutine n'envahisse l'Ukraine, les Européens achetaient le gaz russe à vil prix. Depuis que les restrictions mises en place font que les Européens n'achètent plus le gaz russe, ils l'ont remplacé par du gaz indien qui n'est autre que du gaz russe qui transite par l'Inde ! Mais quel bordel !
Poutine se fait des lucioles en or et nous on paye (je donne 488 € tous les mois à EDF) ; merci l'UE !

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Analyse

La crise de Volkswagen : une chance pour l’Europe ?

Volkswagen domine l’industrie automobile européenne depuis plusieurs décennies sur le plan commercial comme sur le plan politique. L’affaire dont on reparle en ce mois de septembre n’a paradoxalement pas conduit à une réduction de son pouvoir d’influence puisque c’est en large partie parce que VW l’a souhaité que l’UE a entrepris son électrification automobile à marche forcée. Parce que ses volumes et profits chinois s’étiolent alors que ses plans leur donnaient la priorité, le groupe est en difficulté et menace aujourd’hui ses sites et salariés allemands. Si, comme on peut le penser, il en résulte un recentrage sur l’Europe et une quête de compatibilité entre poursuite de l’électrification et restauration des volumes vendus avant la crise, alors les intérêts du leader européen pourraient à nouveau correspondre enfin à l’intérêt général automobile du continent.