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08/10/2024 - #Renault , #Bmw , #Chrysler , #Dongfeng , #Peugeot , #Fiat , #Stellantis

Carlos Tavares, patron sans concessions rattrapé par les difficultés

Par AFP

Carlos Tavares, patron sans concessions rattrapé par les difficultés

(AFP) - Passionné d'automobile, manager sans concessions, Carlos Tavares a participé à faire de Stellantis une machine à profits qui rencontre cependant des difficultés depuis début 2023.

Costume strict, fines lunettes, visage anguleux, le dirigeant portugais, Carlos Tavares, âgé de 66 ans s'est fait un nom en redressant le groupe PSA (Peugeot-Citroën) à partir de 2014, en coupant dans les coûts et en misant davantage sur des ventes profitables que sur le nombre de voitures vendues.

Et le pari de la mégafusion bouclée entre PSA et FCA (Fiat-Chrysler) semblait tenu: depuis la création de ce groupe aux quatorze marques en 2021, Stellantis a enchaîné les records de bénéfices nets, avec une nouvelle barre à 18,6 milliards d'euros en 2023.

La pénurie de puces électroniques, qui limitait la production de voitures, aidait le groupe à les vendre aux tarifs les plus hauts. Mais le marché automobile s'est stabilisé depuis à un niveau très bas.

Stellantis a toussé au premier semestre 2024, avec un bénéfice net divisé par deux, avant d'éternuer face à des difficultés plus graves que prévu en Amérique du Nord.

Le directeur général Carlos Tavares a dû abandonner son objectif sacré de marge opérationnelle à "deux chiffres" pour l'année, qui le plaçait loin devant ses concurrents, et justifiait son salaire prévu à 36,5 millions d'euros pour l'année 2023.

La stratégie de l'entreprise est-elle remise en cause ? Au contraire, elle "a fait ses preuves", a martelé le directeur général de Stellantis jeudi, droit dans ses mocassins, lors d'une visite de l'usine de Sochaux dans l'Est de la France.

Si ces nouveaux objectifs sont un "avertissement sérieux", "ce n'est pas Stellantis qui est (en difficulté), isolé au milieu de l'industrie automobile (...), C'est Stellantis, Volkswagen, BMW,  Mercedes, et ce n'est probablement pas fini", a rétorqué M. Tavares.

En Europe, seul son grand rival français Renault n'a pas encore révisé ses objectifs à la baisse.

Voitures anciennes

L'électrification de l'automobile à marche forcée complique les perspectives de ces constructeurs sur un marché déjà morose.

Plusieurs d'entre eux, comme Mercedes et Renault, ont demandé une révision à la baisse des normes d'émissions de CO2, qui les forceront début 2025 à vendre plus d'électriques.

Carlos Tavares voit les choses différemment, après avoir contesté pendant longtemps une transition "dogmatique" vers le 100% électrique en 2035. 

"Tout le monde connaît les règles depuis longtemps, tout le monde a eu le temps de se préparer, et donc maintenant on fait la course", a-t-il lancé en septembre dans un entretien à l'AFP.

Entre deux avions, ce passionné de voitures anciennes fréquente en effet les pistes de courses historiques une dizaine de fois par an.

Le dirigeant a précisé jeudi vouloir "contribuer à la résolution du problème" du réchauffement climatique, pour ses quatre petits-enfants, tout en protégeant la "liberté de mouvement" des citoyens dans leurs voitures.

Et pour qu'elles soient moins cher, il faut toujours produire moins cher, en mettant la pression sur ses salariés comme sur ses fournisseurs.

Les salariés sont régulièrement encouragés à partir, au gré des plans de suppressions de postes. Parallèlement, le groupe franco-italo-américain mise toujours plus sur des pays à bas coûts, comme le Brésil, le Maroc ou la Turquie, pour fabriquer ses voitures.

Plusieurs syndicats dénoncent ses méthodes et des grèves menacent en Italie et aux Etats-Unis.

"Il est normal que tout le corps social de l'entreprise se mobilise pour réduire ses coûts", a répondu Carlos Tavares jeudi. "Le management de cette entreprise n'a pas peur d'être impopulaire".

Passé par le lycée français de Lisbonne, ce centralien a lancé sa carrière chez Renault, avant de quitter son poste de numéro deux en 2013, muselé par le tout-puissant PDG de l'époque, Carlos Ghosn.

En 2014, il prend la direction du groupe PSA, aux abois, victime de la crise qui avait fait chuter le marché européen des voitures neuves. PSA est sauvé de justesse de la faillite par l'arrivée au capital de l'Etat français et du constructeur chinois Dongfeng.

Le dirigeant a indiqué jeudi qu'il pourrait prendre sa retraite à la fin de son premier mandat en janvier 2026, et sa succession doit bientôt être évoquée dans le groupe.

"Si vous questionnez mon épouse, elle dira que c'est une exigence de sa part. Je suis un bon époux", a souligné jeudi M. Tavares, qui vit entre la France et le Portugal, où il possède des vignes et un garage pour voitures anciennes.

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Réactions

Pas un mot sur le puretoc devenu ….invendable,ça a fait du mal

"Le management de cette entreprise n'a pas peur d'être impopulaire"....tout comme ses moteurs ou son service client....!

"Pas peur d'être impopulaire " pour arriver finalement à de mauvais résultats !
Relation de cause à effet ?
Je ramasse dans 1H..
;0))

Le patron ne s’est pas fait des copains non plus lors du choc avec sa Lola à Estoril….courses de Gentleman’s ?agrement?

Le titre de cet article est-il voulu ou involontaire à l'heure où Stellantis est en train de perdre ses concessions qui annoncent clairement leurs grandes difficultés à vendre des VE ?
;0)

Carlos Tavares finit par admettre que Stellantis est en difficulté, mais qu'il n'est pas le seul, alors qu'un mois plus tôt il se targuait d'être prêt, contrairement à ses concurrents.
Soit il s'agissait de bluff, soit il s'agissait de manque de clairvoyance, soit il s'agissait de méthode Coué. Je n'y crois pas une seconde pour le manque de clairvoyance.
En tout cas ses distributeurs le contredisent en affirmant que eux ne sont pas prêts, mais alors pas du tout !

La vie des cost-killers se termine mal en général, surtout quand ils se définissent comme "psychopathe de la performance".
Comme l'a si bien dit VGE : ô revoâr
Rebelote, je ne m'en lasse pas : après les vidanges, les vendanges.

Après les basses oeuvres, la contrebasse ?
;0))

Vous accablez Tavares avec une touchante.unanimité. Mais je crois qu’il a fait de Stellantis une entreprise solide prête à affronter la tempête qui vient. Seul bémol : les Hommes qui restent et qui ont résisté au Père cistercien ont ils encore la gagne?

Jacques, cette "unanimité" est peut-être "touchante" mais elle est assurément "parlante".
Vous connaissez peut-être des "gens" qui vivent ça "de l'intérieur", moi oui. Ca devient extrêmement inquiétant, voire insupportable. Rien de tel pour justement tuer "la gagne".
Exiger de ses collaborateurs (et fournisseurs, et sous-traitants, et distributeurs, et, et...) d'en faire Plus avec Moins, ça va quand on reprend une boîte à l'agonie et au bord de la faillite, mais continuer à être aussi exigeant quand la boîte engrange presque 20 milliards de bénéfices, verse des milliards de dividendes, fait travailler les Marocains et les Turcs plutôt que les Français et les Italiens, toutes les limites sont franchies, et, comme dirait l'autre, quand on dépasse les bornes il n'y a plus de limites.
Parlons aussi de sa rémunération, c'est tout de même une pierre (un rocher ?) de plus dans son jardin.
Donc, nous accablons le gaillard car le gaillard est ô combien "accablable".

... Certes, Il ne le fera jamais mais il m'intéresserai de savoir ce qui s'est passé dans la tête de Carlos Tavares lorsqu'il a vu les "emmerdes s'agréger" ... Car entre les effets (son management) du re engineering sur les structures de Stellantis, les problèmes de qualité et de SAV, les problèmes de logistiques, les problèmes de puces, les problèmes avé les concessions pour "ce patron sans concessions", laissons de côté le retour manqué au Mans de la 9 X 8, sur un espace temps de quoi ... 18 /24 mois çà fait vraiment beaucoup ! ...Et c'est très différent du VW gate parce que cela implique un peu toutes les activités du groupe ... J'oubliai la "crise" de la partie américaine de ex FCA probablement mal anticipée et qui était un peu la "vache à lait" du groupe.

"Clair dans ses bottes", pour l'heure le "gars" fait mieux que résister à l'adversité, dans ses déclarations publiques en tous cas, et le story telling sur la fin de mandat début 2026, attendue, semble-t-il impatiemment par Madame est comment dire ... ? Sinon mignon du moins amusant ?
Faut reconnaitre qu'entre la retraite chapeau, les vignes dans la vallée du Douro, la boite de restauration d'anciennes et les courses VHC ou VHRS, çà peut donner une certaine sérénité ....

PS : pour Alain BOISE : pour la Lola (T70 de Mille ?) , il y avait eu une sortie de route assez saignante dans les virages Porsche, il y a un an ou deux ... C'est pas de chance, décidément !

Les emmerdes ça vole ….en escadrille et il a le chic pour les attirer,tt le monde s’est sucré en passant par les Agnelli jusqu’au P3.
L’électrique ? C’est Leapmotor,tt est sous traité avec dés royalties à payer chaque jour.
Allez Carlos merci pour l’A110 prends l’oseille et tire toi

....Tout le monde s'est sucré ... jusqu'au P3 ?
Donc, tous "logés" à la même enseigne selon vous ... Cher Boise
;0)

Chacun a son échelle ,pour faire taire les syndicats devant la bronca des salaires des dirigeants et lui en particulier CT à distribué à tt va,faut dire que l’on était dans la période du quoi qu’il en coûte etc etc.
3 ans plus tard les flons flons sont éteints et reste le dure réalité ,scandale de moteurs fumants alors qu’ils étaient déclarés moteur de la décennie par la Presse spécialisée et pire dédain des victimes ,ce n’est qu’après menace de class action en Batavie( siège de Stellantis)que CT réalise l’ampleur du mal.
Voyant son retard dans l’électricité il s’empresse d’acheter 60% de Leapmotor sans trop réfléchir à la stratégie de développement.
Maintenant que nous avons les 2 pieds dedans nous pouvons chanter
Bien à vous
Ps en effet une course de gentleman agrément à pour effet de partager les frais de réparation à hauteur de 50% avec le responsable …..la t’il fait ?

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