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Constructeurs - 26/06/2024 - #Opel , #Peugeot , #Fiat , #Stellantis

Stellantis pourrait arrêter sa production au Royaume-Uni faute de soutien sur l'électrique

Par AFP

Stellantis pourrait arrêter sa production au Royaume-Uni faute de soutien sur l'électrique

(AFP) - Le constructeur automobile Stellantis pourrait arrêter sa production au Royaume-Uni faute de soutien suffisant sur l'électrique, alors que le parti travailliste, donné gagnant aux élections du 4 juillet, promet d'avancer de cinq ans l'interdiction de la vente des voitures neuves roulant à l'essence et au gazole.

"Le fait est que la demande (de voitures électriques) n'est pas là, contrairement aux attentes", a indiqué Maria Grazia Davino, directrice générale de Stellantis au Royaume-Uni, lors d'une conférence de presse mardi à Londres. "Nous avons besoin que le gouvernement soutienne" la demande, a-t-elle insisté.

Sellantis, la maison-mère de Fiat, Peugeot, Citroën et Opel/Vauxhall dispose de deux principaux sites de fabrication dans le pays à Ellesmere Port (nord de l'Angleterre) et Luton (au nord de Londres).

"Nous avons entrepris de gros investissements" au Royaume-Uni. "Mais si ce marché devient hostile pour nous, alors nous envisagerons de produire ailleurs", a-t-elle ajouté, précisant toutefois que la décision n'est pas "actuellement sur la table" et que le groupe est ouvert aux discussions.

L'actuel gouvernement conservateur avait repoussé en septembre l'interdiction de la vente des voitures neuves roulant à l'essence et au gazole au Royaume-Uni à 2035, contre l'objectif précédemment fixé de 2030.

Le parti travailliste a promis qu'il rétablirait l'objectif de 2030, sans préciser notamment si des véhicules hybrides pourraient être vendus après 2030.

L'industrie automobile "n'a pas besoin d'un changement des règles du jeu" a réagi Mike Hawes, directeur général de l'association sectorielle SMMT, qui organisait la conférence de presse mardi, appelant le gouvernement à "fixer l'objectif" une bonne fois pour toutes.

"Nous avons (déjà) un calendrier très, très serré" dans le plan actuel "qui nous amènera à 80% (de voitures électriques) d'ici 2030", a-t-il rappelé.

Il plaide pour des incitations financières à l'achat de véhicules électriques - alors que le gouvernement conservateur avait notamment mis un terme en 2022 à une subvention de 1.500 livres versée aux acquéreurs de certaines voitures électriques neuves.

"Réduire de moitié la TVA sur les achats de nouveaux véhicules électriques au cours des trois prochaines années permettrait" de mettre en circulation "300.000 voitures zéro émissions de plus" que prévu, suggère notamment la SMMT dans un communiqué.

Selon l'organisation, des politiques ciblées mises en oeuvre par le prochain gouvernement pourraient "générer une croissance de 50 milliards de livres (59 milliards d'euros) au cours de la prochaine décennie" et remplacer "plus de 17 millions de voitures à combustibles fossiles par des véhicules à zéro émission d'ici la fin de 2035".

Stellantis avait déjà agité il y a un peu plus d'un an la menace de fermetures d'usines au Royaume-Uni faute d'un aménagement de l'accord commercial avec l'UE post-Brexit, qui se serait notamment traduit par l'imposition cette année de droits de douane de 10% sur les véhicules électriques traversant la Manche.

Mais Londres et Bruxelles s'étaient finalement mis d'accord en décembre pour reporter de trois ans l'entrée en vigueur de ces nouvelles règles.

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Réactions

Bientôt la fin des aides et l’arrivée des malus pour les fumantes,Carlos a force de tergiverser se retrouve dos au mur

... Quand l'ultralibéralisme tend la sebille ... c'est "AMUSANT" !
C'est qu'il faut maintenir le résultat net à 2 chiffres, hein !. ..
Où se trouve la prise de risque de l'entrepreneur "global" ...(?)
On joue "simplement" au Monopoly en fonction du vent ou quelque chose de ce genre tel le GAFAM "moyen"... Est ce que cela vaut 56 millions d'euros ou apparentés (?). De l'eau au moulin des détracteurs ...
;0)
PS : le moment pour ces "martiales" déclarations est particulièrement bien choisi !

Voire des résultats nets à 3 chiffres !
;0)))

Il aurait fallu avoir du nez et partir au moment du Brexit comme de nombreux constructeurs.
Trop instable comme marché, et sans températion ou interdiction possible par l'UE des décisions politiques soudaines et imprévisibles comme en sont coutumiers nos voisins britanniques depuis quelques temps.
;0)

Et c’est pas fini ,Nigel remontre les dents!!!

J'étais certain que Luc et Alain allaient nous parler du Brexit. Ce Brexit n'a strictement rien à voir avec les caprices de Carlos Tavares. Qu'il arrête de faire du chantage, qu'il arrête de réclamer des aides -avec mon pognon-, qu'il arrête de faire des volte-face à tout instant. Qu'il fasse des bagnoles en se taisant !

Le Brexit a permis aux Rosbifs de dépasser la France en terme de PIB par habitant, il a permis de proposer un salaire minimum (Smic) supérieur à celui de la France, il a permis au RU de passer devant la France en terme de puissance économique, la Livre se porte comme un charme et le LSE (London Stock Exchange) a repris sa première place en Europe.
Ils ont le Brexit, on a Nono et Manu, les Mozart de la Finance. Hahahahaha, je me marre.

.... Quand bien même la formulation en est assez différente (chacun son style et heureusement !), je constate, une fois de plus, que nous sommes sur "la même ligne" avec Bruno concernant le comportement de C.T. vis à vis des "pouvoirs publics".
Pas forcément étonnant ... (?)
Avec le recul de ces années, il (C.T ) est lui aussi, à sa manière, un adepte du "en même temps".
... Pour ce qui le concerne, il connaît déjà ses futures activités ...
;0)

C’est la Saint Carlos en ce moment,Meloni,puretoc,coussins gonflables etc etc ,quand au Brexit cher à Bruno c’est devenu une terre d’échouage et de naufrages à répétions ,quand à la cohésion sociale …..non rien

Terre d'échouage et de naufrages à répétitions...
Tandis qu'en France, bien protégés par l'UE, tout va très bien : la Sécurité (viol de gamine de 12 ans par des gamins de 13 ans), la Santé plus de médecins, plus de médocs), l'Education nationale (dernier au classement PISA), la Défense (10 jours de munitions sur un front large, l'Economie (3100 Mds de dette, déficit commercial de 150 Mds), la Justice (univers carcéral digne des prisons turques, surpopulation permanente qui augmente, lenteur hallucinante à l'ère de l'informatique), etc.
Quant à la cohésion sociale en France, parlons-en, les Français n'ont jamais été autant divisés avec l'extrême gauche qui crie mort aux riches, l'extrême droite qui a le même programme économique et l'extrême centre qui nous a mis là où on est : description ci-dessus.
Si tout ça n'est pas un naufrage, comment le qualifiez-vous ?
Des faits Alain, des chiffres Alain, pas de vague définition totalement rêvée voire fantasmée.

.. Une comparaison de poutres dans l'oeil avec nos voisins grands bretons qui est moins favorable ....
Voilà qui est (bien) dit (ou écrit en l'occurrence).
;0)

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