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12/05/2021 - #Renault , #Volkswagen Vp , #Audi , #Bmw , #Cupra , #Ferrari , #Jaguar , #Jeep , #Lamborghini , #Land Rover , #Mazda , #Opel , #Peugeot , #Ford , #Chevrolet , #Toyota

Le sexe des Range

Par Jean-Philippe Thery

Le sexe des Range
Le Range ou la Range ? C’est comme ça vous arrange !

Il y a des jours comme ça, où on s’interroge sur des choses essentielles, et j’ai décidé de partager avec vous le fruit de ma dernière réflexion. Mais autant vous prévenir tout de suite : je ne suis pas sûr d’avoir trouvé la réponse.

Jean-Michel Blanquer a tranché !

Dans une circulaire datée du 6 mai dernier, le ministre de l’Education Nationale a exclu l’utilisation du point médian à l’école, dans la droite ligne de la mise en garde publiée le 26 octobre 2017 par l’Académie Française envers l’écriture dite "inclusive". Académie dont il suit également l’avis lorsqu’il recommande dans le même document l’usage de la féminisation des métiers et des fonctions. Pour autant, le rapport approuvé sur le sujet par la vénérable institution en date du 28 février 2019 est l’aboutissement d’un long combat contre l’utilisation du masculin comme genre "non marqué" ou "neutre" que celle-ci avait précédemment soutenue pendant des années. Dès 1899, la journaliste et militante féministe Hubertine Auclert déclarait ainsi : "L'omission du féminin dans le dictionnaire contribue plus qu'on ne le croit à l'omission du féminin dans le droit. L'émancipation par le langage ne doit pas être dédaignée".

A peu près à la même époque, un mot encore tout nouveau puisque son premier usage fut attesté en 1890, suscitait un genre de débat -ou plutôt un débat de genre- tout aussi passionné, et soulevant une question primordiale. Devait-on dire un automobile, ou une automobile ? Composé lexical unifié, autrement dit dépourvu de signe matériel de séparation tels que l’apostrophe, le trait d’union ou l’espace, l’adjectif "automobile" associe le préfixe grec αὐτός ("soi-même") au latin mobilis ("mobile") pour désigner une voiture se déplaçant sans recourir à la traction animale. Une précision indispensable, puisque depuis le début du XIIIe siècle quand le vocable commença à être utilisé bien avant qu’Etienne Lenoir ne fasse tourner le premier moteur à combustion interne, une voiture peut être tractée par des chevaux ou des bœufs, ou tout mammifère suffisamment musculeux.

C’est probablement en raison de son association courante à la voiture que le terme automobile se féminisa en se substantivant, du moins dans l’usage populaire. Mais que notre incontournable Académie ait choisi de valider le choix de la Vox populi en 1901 n’y changea dans un premier temps pas grand-chose, puisque certains continuèrent à décliner l’automobile au masculin jusque dans les années 40, y compris parmi les rédacteurs des articles de dictionnaires.

L’affaire a depuis été réglée, et loin de moi l’idée de ranimer une discussion obsolète, même si je constate avec étonnement que le correcteur orthographique de Word, habituellement prompt à me sanctionner dès que je commets la moindre faute (de frappe, évidemment) se montre étonnamment libéral sur le sujet, me laissant genrer l’objet à ma guise, puisqu’il n’a pas bronché lorsque j’ai écrit "un automobile" quelques lignes plus haut (alors qu’il vient à l’instant de me refuser "genrer"). Mais foin d’arguties littéraires, puisqu’une automobile, comme une voiture, c’est féminin !

Du moins en français. Une réalité qu’un incident survenu il y a environ trois ans s’est chargé de me rappeler, alors que je m’étais mis en quête d’un petit nom pour la Volvo S60 2008 dont je venais de me rendre acquéreur, en remplacement de l’automobile de fonction partie avec le job auquel elle était associée. Ayant exclu Greta par incompatibilité avec la consommation et les émissions de l’énorme 5 cylindres deux litres Turbo, mon dévolu s’était jeté sur Ulla pour sa consonance incontestablement viking. Mais je me vis opposer un véto véhément par mon épouse, qui n’était pourtant jusqu’ici pas intervenue dans le choix de notre nouveau mode de transport.

Impensable en effet d’accueillir une Suédoise à la maison, quand bien même celle-ci était supposée dormir au garage, dans un pays où la voiture est un gars. Sur les terres de la Samba et du futebol, on dit en effet un Clio, un Peugeot 208, ou pour être vraiment local, un Gol ou un Celta, comme on dit un "carro" ou un "automovel". Bref ma suédoise a été promptement renommée Ragnar, par allusion au héros de la série à laquelle nous assistions alors sur une certaine plateforme de streaming. Et j’ai dû m’habituer à conduire un voiture, de la même façon qu’il m’a fallu me résoudre à l’idée que je m’endormais tous les soirs dans des bras masculins, lorsque j’ai découvert il y a bien longtemps que Morphée, malgré la consonnance de son pseudonyme était en fait un Dieu.

J’aurais peut-être dû argumenter. Parce qu’en la matière, il existe en portugais brésilien des exceptions aussi nombreuses qu’incompréhensibles. Allez m’expliquer par exemple, pourquoi on parle de "uma" Ferrari ou de "uma" Lamborghini, alors que le constructeur rival de Stuttgart roule à la testostérone. Quelqu’un peut-il m’éclairer sur le fait que BMW et Mercedes sont volontiers féminisées comme marque, mais pas lorsqu’on y associe le modèle ? Par exemple, si j’achetais une Mercedes, je choisirais plutôt un Mercedes CLA Sedan, à moins que je ne jette mon dévolu sur un BMW Série 3, parce qu’une BMW c’est bien aussi ! S’agissant d’Audi, je crois cependant comprendre que (comme pour Alfa-Romeo ou Aston-Martin), le sexe supposé fort s’impose pour éviter la pénible répétition du "a" qu’imposerait la prononciation de "uma" Audi. Mais comme j’en vois que certains arrivent encore à me suivre, qu’ils sachent que c’est sans doute parce qu’un Pick-up est ici une "picape" qu’on se balade dans une Chevrolet S10 ou dans une Toyota Hilux. Sauf évidemment chez Volkswagen, ou c’est dans un Amarok qu’on se pavane.

Comme il se passe des trucs à peu près équivalents en espagnol, et que je ne parle ni italien ni roumain, je vous propose de regarder comment ça se passe chez des gens un peu mieux organisés que les latins. A commencer bien sûr du côté des Allemands, grâce à qui on sait qu’une automobile c’est neutre, depuis que Volkswagen à l’époque de sa splendeur pré-Dieselgate, s’était choisi le modeste "Das Auto" comme slogan universel. Sauf que dans le pays où la jeune fille - das Mädchen - se voit curieusement nier sa féminité orthographique, le "Wagen", c’est masculin. C’est donc "der" pour tout le monde, qu’il s’agisse de Golf, de BMW "dreier" (Série 3), ou d’Opel Insignia (même si dans ce dernier cas, on en parle forcément beaucoup moins). Enfin, sauf pour les cabriolets qui se désignent sur le mode neutre, avec ou sans capote, et chez Mercedes, ou les différentes "Klasse" sont féminines, particulièrement les carrosseries tricorps, qui sont bizarrement désignées comme "Berlines" chez nous, mais comme "Limousines" de l’autre côté du Rhin.

Heureusement qu’il nous reste la langue universelle. Parce que pour tous ceux qui ont le bon goût de s’exprimer en Shakespeare, les choses ont le mérite d’être claires : les hommes et les femmes ont chacun leur genre, et les objets un vrai neutre bien à eux, pas comme chez les cousins Germains. S’agissant d’automobile, il suffit donc de coller un "ze" devant n’importe quel nom de modèle ou de marque, et le tour est joué ! Quoique... Figurez-vous qu’un certain nombre de sujets de sa grâcieuse majesté recourent au "she" pour désigner une voiture, sans que la raison en soit clairement identifiée. Certains y voient une simple manifestation de l’attachement à un objet au fort contenu émotionnel, alors que d’autres avancent une origine maritime, puisque cette curieuse tradition concerne également les bateaux, peut-être parce que ces derniers étaient souvent baptisés d’un nom féminin.

A observer le désordre que provoque chez nos voisins la délicate question du genre des voitures, on devrait pouvoir se réjouir tranquillement d’avoir très tôt statué en France sur le sujet. Mais malheureusement, je crois bien que nos cher.e.s automobiles sont en train de changer de sexe. Un mouvement qui s’est initié il y a une vingtaine d’années, auquel je suis à peu près certain que vous participez autant que vous l’avez constaté. Tenez, répondez honnêtement à la question suivante : dites-vous "une" Espace ou "un" Espace ?

Que la plupart d’entre vous dont je crois bien connaître la réponse sachent pourtant qu’il n’en a pas toujours été ainsi, puisqu’en remontant au temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître et jusqu’à la deuxième génération de son grand monovolume commercialisée de 1991 à 1997, le constructeur évoquait "la" Renault Espace. Mais quelque part avant le changement de siècle -ce qui n’est sûrement pas un hasard- en même temps que les autos de la marque se faisaient copines en se défaisant de l’article défini ("nouvelle Clio" vous attend chez tous les bons concessionnaires de la marque), les monovolumes sont devenus des mecs.

Et la quasi-disparition de la catégorie n’a fait qu’accélérer le mouvement, puisque ceux qui en ont remplacé les représentants ont repris le viril flambeau dans le souci à peine voilé d’affirmer la masculinité qui sied à leur univers associé. Si partout dans le monde, les SUV contribuent à une masculinisation croissante de l’automobile par leur carrure bodybuildée, ils le font également par la grammaire dans le pays de Molière, où ils représentent désormais 40% des ventes de voitures neuves.

N’étant pas homme à établir une règle générale sur la foi de mes seules observations personnelles, j’ai donc pris soin de vérifier le fait sur le point fr des principaux constructeurs représentés chez nous, et je puis donc vous confirmer qu’il est avéré, notamment en ce qui concerne nos marques nationales. Mais je dois à l’honnêteté de signaler certaines exceptions plus ou moins notables, à commencer par BMW dont les modèles ont conservé la féminité de leur appellation, malgré la chirurgie d’allongement nasal pas vraiment gracile auxquels ils ont tous été soumis. Plus surprenant paraitra le cas de Jeep, dont le Wrangler se sent sans doute bien esseulé face à la Renegade et sa grande sœur Compass. Même chose chez Alfa-Romeo, Cupra et Jaguar qui nous proposent de bien jolies SUV. Enfin chez Ford, on prend carrément le contre-pied de la tendance au machisme ambiant avec une Mustang Mach-E à peine arrivée, faisant un joli pied de nez à ces Messieurs Ecosport, Puma et Kuga.

Mes investigations électroniques m’ont également permis de vérifier que d’autres segments étaient touchés par la déferlante de chromosomes XY affectant l’univers automobile, comme ceux des coupés, cabriolets et roadsters. Inutile donc de reprendre le propriétaire d’une découvrable Mazda lorsqu’il évoque sa voiture au masculin, puisque la marque elle-même vous invite sur son site à découvrir la dernière série limitée "du" Mazda MX5. Même topo pour les breaks ou shooting breaks, comme chez Mercedes qui vante les mérites de "son" CLS. On ne manquera d’ailleurs pas de constater que les catégories concernées étant désignées de façon générique par un vocable masculin, c’est sans doute désormais le genre qui détermine le genre des automobiles, et qu’un rapide calcul nous permet de vérifier que c’est à peu près la moitié des voitures vendues en France qui sont concernées. En l’état actuel des choses, la parité est donc respectée.

Au fait, il me faut tout de même vous répondre à la question induite par le titre de cette chronique. Sur le site de Land-Rover France, pas d’équivoque : de l’Evoque au Range-Rover, on a affaire à des voitures-hommes, ce qui ne signifie évidemment pas qu’elles ne soient que voitures d’homme. Mais devant l’insistance du "Live Chat" à engager la conversation en bipant à chaque fois que je changeais de page, j’ai décidé d’en profiter pour en avoir le cœur net. Je vous livre donc le bref dialogue que j’ai eu avec Eva, qui m’a gentiment répondu sur le sujet :

- Bonsoir, j’aimerais savoir si on doit dire un Range-Rover ou une Range-Rover.

- Bonsoir. Vous chattez avec Eva. Dois-je comprendre que vous êtes intéressé par la Land Rover Range Rover ?

- Oui, j’aimerais savoir si on dit un ou une Range-Rover.

- C’est le Range-Rover.

- Merci beaucoup. Pour autant, vous avez écrit « la » Land-Rover.

- Je comprends. C’était une erreur de ma part. C’est le Land-Rover.

- Ça m’apprendra à m’interroger sur le sexe des Range… et des autres.

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Réactions

Allez savoir à qui vous parliez !
Quand c'est un prénom féminin, vous avez affaire à une intelligence artificielle, et quand c'est masculin, c'est Toufiq de service sur la plateforme du sous traitant marocain.
Comme déjà dit, " ma Range" est d'ailleurs une des erreurs du film Les Visiteurs, dite par le descendant de Jacquouille, ou alors c'est une figure humoristique que je n'ai pas bien saisie.
En Anglais les voitures semblent avoir un genre dès qu'elles sont possédées, puisqu'à l'inverse du Français on accorde avec le possesseur, her, his car et donc neutres quand c'est une société.
Le "she" est bien utilisé pour tous les vaisseaux et l'Enterprise du capitaine Kirk est donc bien une fille. Les voitures on un genre avec les articles définis en Anglais quand cela devient familier comme pour les animaux de compagnie, mais les voitures étant des vaisseaux ont tendance à rester des dames...
;0)

Dans la Royale c’est plus simple,on dit La Jeanne,La Belle Poule,La grande Hermine,et Le Mutin,Le Charles De Gaulle,Le Foch etc etc.
La bagnole c’est moins simple,c’est une caisse ou une auto mais un char au Québec,une trapanelle dans le 9 cube.....etc etc
Et vive la bagnole.....à pistons

La suite des visiteurs sera les visiteuses avec la parité

Chez Peugeot, c'est encore plus compliqué à mon sens avec des chiffres comme appellation commerciale des modèles.
Une 208, une 308, une 508
Un 2008, un 5008
Exception : un Partner (masculin car utilitaire ?, je suis d'un ringard...)
Chez Citroën, on retrouve la même logique en fait :
Une C3, une C4, une C5
Un C3 Aircross, un C5 Aircross
Donc selon le type de voiture, on masculinise ou on féminise.
Seraient-ce les publicitaires qui en nous donneraient par le choix finalement car cela nous est imposé dès la sortie du véhicule ?
;-)

Bonjour,
Très intéressante réflexion ! Comme souvent d'ailleurs !
Puisque vous évoquez Jeep, je vais essayer de vous éclairer et vous indiquer comment nous parlons de nos véhicules.
Il faut distinguer la marque, féminine, du modèle, masculin. Ainsi, on dit : une Jeep Wrangler, une Jeep Renegade, une Jeep Compass quand la marque est citée devant le modèle. En revanche, quand le modèle est cité seul, on parle d'un Wrangler, un Renegade ou un Compass. Pourquoi ces modèles sont masculins ? Pas de rapport avec leurs conducteurs supposés, rien de tout ça ! Simplement, ce sont des SUV (donc de type masculin) ou des tout-terrain, ou des 4x4 (toujours de type masculin). Si on prend une autre marque, italienne, Lancia pour ne pas la nommer, on parle d'une Lancia Ypsilon, la marque devant le modèle fait que l'ensemble est féminin. Mais on dit une Ypsilon, le modèle est cette fois lui aussi, féminin. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit de la catégorie des citadines. Et là non plus, pas de rapport avec les conducteurs de ce modèle. :) Idem pour la Delta (compacte) ou la Thema (berline). Quant à l'Espace, même logique ! Une Renault Espace mais un Espace !
Ce débat sur le sexe des automobiles est aussi vieux que l'automobile elle-même ! D'ailleurs, chaque année, le sujet revient sur le devant de la scène.
Tant que l'on est pas obligé de mettre l'écriture inclusive sur nos modèles, tout va bien ! :-)

Attention Alain, le film "Les visiteuses" a déjà été tourné dans les années 90 mais ce n'est pas un film pour enfants...plutôt pour adultes !

@Jean-Philippe Thery: Les mots en -en en suédois ne sont pas forcément masculins, ni féminins d'ailleurs, puisqu'il s'agit du genre commun (l'autre genre étant le neutre). Vous pourriez donc garder le nom de Ulla pour votre S60, si tant soit peu que votre épouse ne connaisse pas le 3615.

@ Mme De Clermont- Tonnere ,les Stellantis sont elles Hermaphrodites?

Pourtant Jeep était très neutre à l'origine.
GP as General Purpose GP as Ji Pi qui est devenu Jeep !
C'est une boutade.
Merci Mme De Clermont-Tonnerre pour vos éclaircissements.

Oula ! Après Les Visiteuses, le 3615 Ulla.
C'est l'effet d'annonce de réouvertures des clubs échangistes qui vous fait cet effet là ?

Ca me rappelle l'histoire de cet étranger qui arrive en France et qui n'arrive pas à retenir le genre du mot baguette et qui hésite toujours longtemps avant de se gourer quasi systématiquement. Il trouva le moyen mnémotechnique pour se le rappeler :
Bonjour madame, je voudrais deux baguettes.

Sinon, cher Jean-Philippe, une ENORME faute de frappe dans votre texte : écrire Alfa Romeo avec un accent aigu sur le e (7ème §). Sacrilège ! (mais vous l'avez bien écrit la deuxième fois (13ème §) ; pardonné.

Il n'y a pas que chez Renault qu'on a essayé de se défaire du "genre". Chez PSA aussi la com' a bien essayé d'imposer "307" et pas "la 307" ou "C4 Picasso" et pas "la ou le C4 Picasso".
Pour l'anecdote, je me souviens de l'intervention de Christian Streiff au JT de 20h, peu de temps après sa nomination. Il parlais de "la Picasso", "la 407"... à contre-courant de toute la communication de l'époque !
Et maintenant, je vois que Peugeot parle de "la nouvelle 308"...

…"Bonsoir, j’aimerais savoir si on doit dire un Range-Rover ou une Range-Rover ?"

Posez donc la question le 18 mai à Charles Fiessinger, manager Diversités et Inclusion France de Michelin , si j'ose dire, un spécialiste du "genre" …
;0)

Plus sérieusement, merci à Armelle De Clermont-Tonnerre pour son lumineux commentaire. Ses exemples très Stellantis, et pour cause, sont très "illustrant" … pour la détermination du genre selon que l'on parle d'une marque ou d'un modèle quelle qu'en soit la catégorie (la citadine, la compacte, la familiale, la sportive mais le SUV) voire de l'association des deux termes précités …
;0)

La personnification des véhicules est une vieille mode de mercateurs pédants et ridicules.
Essayez de dire "je vais chercher baguette chez Boulanger"...
;0)

Pour revenir sur Lancia et les anciennes "epsilon" les Italiens étaient mortd de rire de voir les Français dire " Y grec 10" !
Un raté de la com de l'époque chère Armelle ?
;0)

Oui...pourquoi pas ?
Pourquoi quand on voit une joli petite fille toute souriante....nous disons...c'est UN ange ? Pourquoi le Pape est UNE sainteté...et pourquoi qu' UNE bêtise peut-être UN cauchemar ?
Pourquoi qu'ont dit c'est UNE voiture pourrie mais UN véhicule de qualité ?

Jeep...n'était pas neutre.....il a fait la guerre !!

... l'a tout bien compris et assimilé les propos du service communication de Stellantis !
;0))

Demain, on étudie le genre du substantif Covid
;o)

Pourquoi on dit un vaccin et une piqûre ?
Une vaccination ?
Une campagne de vaccination ?
Un plan de vaccination ?
Il faut être né dedans pour comprendre le français...
;-))

C'et comme pour les bagnoles et comme tout, il faut juste savoir de quoi on parle simplement, une voiture ou un 4x4 ? Un virus ou une maladie ? Un pastis ou une momie ? ...
;0)

@Y AA . Il me semble que la suppression de l’article devant le nom du modèle a commencé chez Peugeot avec la 205, et peu après avec la 309. Au début, Jacques Calvet avait beaucoup de mal à respecter cette nouvelle règle que lui imposait ses équipes, sans doute parce qu’elle constitue une faute de français. En effet, 205 ou 208 ne sont que des objets fabriqués à des millions d’exemplaires. Difficile de parler affectueusement d’un objet industriel comme on parle de son chat quand il ne s’agit que de numéros à 3 chiffres. Peugeot avait mangé Simca et non l’inverse. Ce qui est amusant, c’est qu’en Italie (pays de Corrado Provera), à l’inverse de chez nous, on dit la Calas ou la Bardot.

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