Publicité
Publicité
05/11/2024 - #Renault , #Stellantis

L'UE juge "prématuré" le débat sur la suspension des sanctions contre les constructeurs automobiles

Par AFP

(AFP) - La Commission européenne a estimé lundi qu'il était "prématuré" de discuter d'une éventuelle suspension des sanctions contre les constructeurs automobiles européens qui n'auraient pas atteint les objectifs sur les émissions de CO2 en 2025, après une demande de la France.

Dans une interview dimanche au journal Les Echos, le ministre français de l'Economie Antoine Armand a demandé de décaler la mise en œuvre de ces potentielles sanctions. Les "constructeurs fermement engagés dans l'électrification des véhicules ne devraient pas avoir à payer d'amendes en 2025", a-t-il jugé.

Parler d'un "changement de position" sur ce sujet est "vraiment prématuré", a réagi un porte-parole de la Commission européenne, devant la presse, lundi à Bruxelles. Des mesures sont mises en place depuis 2019 "pour permettre à l'industrie de faire la transition", a-t-il souligné. "On va voir fin 2025 combien de voitures ont été vendues, quelles sont les émissions", a-t-il ajouté.

Les constructeurs automobiles doivent respecter une moyenne annuelle d'émissions par voiture vendue en Europe. Cette norme dite CAFE (Corporate Average Fuel Economy) oblige les constructeurs à vendre progressivement des véhicules de moins en moins polluants.

Elle a été globalement respectée jusqu'ici, mais elle doit franchir un nouveau palier à partir de janvier 2025.

M. Armand avait déjà indiqué que le gouvernement français "n'envisageait pas" que des constructeurs automobiles soient sanctionnés au niveau européen pour non-respect des normes d'émissions de CO2, mais cette demande de décalage est une nouveauté portée par le ministre au niveau européen avec son collègue Marc Ferracci, ministre français de l'Industrie.

La plupart des constructeurs automobiles européens ont réclamé des mesures d'aide urgentes pour affronter le durcissement en 2025 des normes d'émissions de CO2 qu'ils s'estiment incapables de respecter, en particulier à cause de l'érosion des ventes de voitures électriques.

Le groupe français Renault a, par exemple, demandé à Bruxelles de revoir les objectifs d'émissions de CO2 dès 2025.

Mais le N°2 européen, Stellantis, s'y oppose, en mettant en avant les efforts qu'il a réalisés "depuis plusieurs années".

Publicité

Réactions

Comment Renault peut il demander cela lui le précurseur de l’électrique et c’est Peugeot qui demande l’application alors que Carlos ferraillait contre l’électrique…….ainsi va la vie dans la bagnole

@Alain 08:58
J'ai un début de réponse qui vaut ce qu'elle vaut.

Renault se préoccupe de ses salariés et a la volonté de fabriquer en France tandis que PSA/Fiat se fiche complètement de ce "détail" en utilisant la masse salariale comme une simple variable d'ajustement.
On ne fabrique pas en France, on ne fabrique plus de Thermiques, on fermera les usines, on fera crever les sous-traitants qui fabriquent des pièces pour ces affreuses voitures et on se fera des lucioles en or pour retrouver une rentabilité à deux chiffres -une obsession- et une prime de départ d'une petite centaine de millions.

Rien n'est prématuré quand tout va mal.
Reporter le PB en EU ne fait que l'aggraver...
;0)

Donc l’Europe ne sait pas faire de VE ….compétitifs ?

On fait une fixation sur les aides Chinoises,mais avons nous regardé comment ils fabriquent des caisses?

La commission peut se révéler inflexible ...En attendant Michelin ferme Cholet et Vannes ... Et Il y a en cascade les sous traitants ... Çà ne continuera pas longtemps à ce rythme . . .

La vision optimiste ...Quand les politiques vont se rendre compte de leur "imprévoyance et impréparation" ...Comme d'habitude, c'est encore l'argent public c'est à dire les contribuables qui vont " trinquer ".

La vision pessimiste ...Il y a en ce moment une conjonction de phénomènes qui ne vont pas dans le bon sens (défaut de sécurité, de défense, d'industrie, d'économie, dégradation climatique et plus ...) c'est très singulier .
A chaque fois, les problématiques représentent des enjeux financiers significatifs (des milliards par dizaine quand ça n'est centaine ) plus à la portée d'un état ou d'états en faillite ...
La science fiction des années 60, 70 ou 80, nous y sommes ...quelque chose entre 1984, Fahrenheit 451, Blade runner voire Soleil vert ...
(...)

Il vous arrive de regarder à l’Est ?c’est une catastrophe économique cet homme a tt boulversé et le pire …..c’est pas ….fini

... C'est quoi votre propos cher Boise ?
Une analyse comparative avec la Russie ! ... Tel n'était pas le mien car dans ce cas des situations où des pays "où c'est pire" il y en a un "paquet" qui légitime alors votre "contentement" manifeste ...
Donc... pas une raison pour être satisfait de la conduite des opérations, ici, loin de là, car contrairement aux pays émergents et autres Brics, nous sommes collectivement dans un contexte de dégradation sous tous les aspects décrits si l'on se livre à un benchmark du pays, il y a 10, 20 ou 30 ans ...
Certains progressent, d'autres régressent et nous concernant ce sont, notamment, les chantres de la "mondialisation heureuse" et de la diversité rédemptrice source d'un avenir prétendument radieux ...qui n'ont pas fait du bien à ce vieux pays
(...)

En tout cas notre retard est bien là et ce n’est pas la faute des politiques sinon pourquoi aurions nous peur de l’empire.
Nous rentrons dans l’électrique avec pas mal de retard par rapport aux Chinois, mais même les Japonais et Coréens tremblent,pourtant ils ne sont pas européens,arrêtons de charger nos élus et voyons si nous sommes compétitifs ,non?
L’Europe est en guerre contre Poutine ,nous devons retrouver des réflexes que nous avions perdus de solidarité,cela n’arrange pas la transition,non?je sais c’est vu d’un ….simpliste comme vous aimez me qualifier

..Ouh là vous utilisez le mode "victimaire persécuteur" ... Un peu gros ...
Voire simpliste ?
Faites de beaux rêves
;0)

Continuez a nous éclairer ,merci

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Publi-rédactionnel Réseaux

Secteur auto : la plateformisation en route

Parallèlement à la concentration des constructeurs, le principe de plateforme comme base de véhicules esthétiquement différents s’est imposé dans l’industrie automobile. Aujourd’hui, cette « plateformisation » s’étend à l’univers des services proposés aux clients, et donc aux solutions logicielles associées.

Marchés

Le gouvernement français vise 66% de ventes de voitures électriques en 2030

Hier, le gouvernement français a présenté les objectifs de décarbonation et de consommation énergétique du pays qui seront intégrés dans la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Déclinées pour l’automobile ces projections signifient une baisse du nombre de voitures, une part de 66% de véhicules électriques dans les ventes et 15% dans le parc en 2030.