Publicité
Publicité
30/06/2023 - #Renault , #Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi , #Alpine , #Dacia , #Mitsubishi , #Nissan

Renault commence à récolter les fruits de sa "Renaulution"

Par AFP

Renault commence à récolter les fruits de sa "Renaulution"
Le SUV coupé Rafale, dévoilé fin juin, viendra clôturer la gamme par le haut avec des tarifs autour de 50.000 euros, et devrait se positionner comme le véhicule le plus rentable du groupe.

Luca de Meo commence à récolter les fruits de sa révolution pour Renault, la "Renaulution" : des ventes axées sur le haut de gamme ont permis au constructeur automobile français de relever ses objectifs de rentabilité pour l'année 2023.

Après avoir touché le fond en 2021, avec huit milliards d'euros de pertes, et repris pied en 2022, Renault a dit jeudi tabler sur une marge opérationnelle comprise entre 7 et 8% en 2023, contre une marge supérieure ou égale à 6% précédemment.

Le groupe prévoit de dépasser les 7% dès la fin du premier semestre, dont les résultats doivent être publiés le 27 juillet.

Renault attribue cette révision au "succès des nouveaux lancements" des SUV Arkana et Austral et de la Mégane électrique, ainsi qu'aux bonnes ventes de sa marque économique Dacia.

En Bourse, le titre prenait plus de 6% en milieu de matinée dans un marché stable.

Le marché automobile reste atone en Europe, loin de ses niveaux d'avant-Covid , mais "la demande pour les nouveaux produits est soutenue et se concentre sur les finitions les plus élevées", a indiqué le directeur financier du groupe Thierry Piéton, lors d'une conférence de presse.

Haut de gamme

Plus de la moitié des acheteurs du SUV Austral choisissent les finitions supérieures Alpine, vendues à partir de 39.000 euros, selon Renault.

"Ces résultats sont le fruit d'une stratégie orientée sur la valeur et d'un engagement sans faille, depuis trois ans, des équipes dans la Renaulution", le plan stratégique qui "transforme le groupe en profondeur", s'est félicité le directeur général de Renault Luca de Meo dans un communiqué.

Les problèmes de logistique qui ont marqué l'industrie depuis le printemps 2022 continuent pourtant de ralentir les ventes, a souligné M. Piéton, et devraient s'améliorer au deuxième semestre. Les carnets de commandes devraient ainsi rester bien remplis, avec entre deux et trois mois d'attente pour un véhicule.

Nouvelles électriques

Au total, le lancement de 12 nouveaux modèles en 2024 devrait permettre au Losange de poursuivre sur sa lancée, selon ses dirigeants.

La Renault 5 devra ouvrir la gamme électrique de Renault aux classes moyennes. Et le SUV coupé Rafale dévoilé fin juin au salon aéronautique du Bourget viendra clôturer la gamme par le haut avec des tarifs autour de 50.000 euros, et devrait se positionner comme le véhicule le plus rentable du groupe.

Dacia présentera de son côté la nouvelle version de son SUV star, le Duster.

Renault a également annoncé lundi des objectifs très ambitieux pour sa marque Alpine, qui devra séduire des clients aisés en Europe et aux Etats-Unis, notamment, aidée par sa notoriété en Formule 1. Une citadine musclée basée sur la plateforme de la Renault 5, appelée A290, ouvrira les hostilités en 2024, suivie d'un SUV fabriqué à Dieppe en 2025. Renault veut doper sa marque premium pour qu'elle atteigne deux milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2026, avant de passer à huit milliards à horizon 2030.

Le constructeur français a également confirmé jeudi que l'entrée en Bourse d'Ampere, future filiale électrique de Renault, avait été reportée à début 2024.

"La fenêtre d'opportunité pour son entrée en Bourse s'ouvrira probablement au premier semestre 2024", alors qu'elle était prévue fin 2023, a précisé M. Piéton.

Ampere, qui aura comme actionnaires les partenaires de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, vise plus de 30% de croissance annuelle dans les huit prochaines années, à mesure que le marché européen de l'automobile s'électrifie.

Publicité

Réactions

Pour l'essentiel ... Le fruit du travail de JDS et l'ex DG de transition, Madame Clotilde Delbos ...
Sur la rationalisation des coûts, LDM n'a fait que mettre ses babouches dans les chaussures de sécurité des précités...concernant le plan produits, les premières décisions de LDM apparaissent à peine sur le marché

39K pour l'Austral
50K pour le Rafale
60K pour l'Espace...
Mais continuons, allez Mr Plus remettez-en une cuillère !
Le prix des voitures a doublé (voire plus) en moins de 20 ans !

... Concernant la finition esprit nAlpine, c'est juste la transposition du label (j'ai pas dit la "griffe"..) "RS Line" ...ouah quelle créativité, quel talent, quelle trouvaille .. !
D'autant que si çà rapporte des royalties à la marque "dieppoise"dans l'immédiat sur le long terme, c'est pas sûr que çà profite à son image ... Imaginez des Golf, des Tiguan, des Polo badgés "made by Porsche" ...pas sûr que Porsche y gagne ...en dehors des royalties dont ils n'ont pas besoin en ce moment ...

Concernant les grands travaux de Marseilles (filialisation Ampère, tour de table avec Geely et autre pour la "branche" Thermique de Renault, stratégie pour nAlpine, fermeture de Choisy, réaffectation de Flins) initiés par LDM, nous verrons bien d'ici quelques temps si ce sont des décisions qui portent véritablement ses fruits ... Pour le traitement du VO et le recyclage, c'est déjà vu ailleurs.
Comme disent les Suisses : "on demande qu'à être déçu en bien".
;0)

Décidément je trouve ces SUV/berline/coupé 4 portes/etc. bien laids, quelle que soit la marque.

... "Je critique pas le côté " farce " mais côté "fair play"y aurait à redire" ?

... C'est certainement une perspective drôlement "enthousiasmante" pour un client potentiel de savoir qu'en achetant le vaisseau amiral " Rafale" à 50/60 k, il en prendra "une" et de belle manière pour contribuer à la "Renaulution en marche".
;0)

1. Vous me prendrez 3 gouttes de Renaulution matin et soir... !
2. Cher ADRX, depuis les SEAT Ibiza avec moteur "System Porsche" doit-on encore s'étonner de certains labels ?
3. Entièrement d'accord avec Bruno quand je vois les SUV patatoïdes qui répandent tristesse et désolation sur nos routes. Je me pose toujours les mêmes questions en les voyant : "comment peut-on acheter un truc pareil ??" - "Combien ? 50 000... ??"
De plus, pour en revenir à l'article, cela fait des années que je ne comprends absolument pas la logique de la gamme de Renault et ce fouillis de SUV plus ou moins indéterminés qui s'accumulent et se succèdent au fil des années avec toujours la même calandre de Clio. Bizarre.
;0)

J'aime bien aussi la savoureuse "fenêtre d'opportunité", sur un malentendu ça peut marcher...
;0)

... Ah la mention "system Porsche" ... toute une époque !
Je me souviens encore de l'IBIZA de fonction (de temps en temps c'était une Colt turbo ...) avec le couvre culasse "System Porsche" d'un pote alors qu'il intervenait pour le compte de Sonauto ... C'était quand même moins glamour que les "928" d'Anatole LEPINE, cher Luc, n'est ce pas ... ?
C'était aussi une époque ou le bureau d'études de Porsche vendait ses compétences à qui en avait besoin (le Lada niva, ou le moteur de la 505 Turbo sont notamment d'autres exemples de "contribution pour autrui) ... çà a permis à Porsche de se payer quelques "danseuses" ou plus prosaïquement d'équilibrer les comptes dans les années 80 et çà n'était pas du luxe ...

Pour revenir à l'Ibiza, la mention a dû rassurer quelques acheteurs car le passé industriel de SEAT avant l'IBIZA, à part le coupé 1430 était fait de rebadgeages d'applications Fiat (1400, 600 et Panda) ...

Des labels "coursifiés", tout le monde en a ... Ils sont plus ou moins légitimes selon les firmes ...
Les marketeurs de tous poils ont tellement bien compris l'impact du badge M sur le panneau arrière ou le moyeu du volant de la première "116i" venue ... Cela dit, quand le label accompagne un freinage renforcé ou un amortissement plus "gaillard", çà devient déjà plus intéressant ...

Comme déjà écrit, la bonne idée de LDM, pour l'"esprit nAlpine", c'est de faire rentrer du cash dans les comptes de la BU (?) nAlpine pour assurer le plan produit assez touffu qu'il a développé avec le top management ... "On" peut lui reconnaître çà, au moins ...
;0))

Tout une époque ... Désolé ... Nan pas les doigts !
;0)

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Analyse

L’écurie de Formule 1 Alpine n’en finit plus de séduire les Américains

Après AutoNation, c’est au tour de fonds privés et d’acteurs d’Hollywood d’investir dans l’écurie de Formule 1 Alpine. Au-delà des besoins en capitaux de Renault, l’engouement pour la Formule 1 et pour Alpine en Amérique du Nord est plutôt surprenant. Mais il s’inscrit parfaitement dans la stratégie de la marque, en particulier pour son arrivée prochaine aux Etats-Unis.