Plus petits, hybrides : à Villepinte, les véhicules de loisir tentent de se renouveler

Les immatriculations de véhicules neufs de ce marché encore relativement confidentiel fluctuent depuis la pandémie. Mais elles sont en hausse en 2024, selon le syndicat des véhicules de loisir : +8,2% d'immatriculations de camping-cars et +4,8% pour les vans et fourgons aménagés.

Avec 700 véhicules sur place et 160 exposants, le salon de Villepinte doit permettre aux marques du secteur de présenter leurs dernières nouveautés.

Cette année, la tendance est aux véhicules plus compacts.

"Le but, c'est d'arriver à retrouver tout le confort d'un camping-car dans le format d'un fourgon", indique Romain Girard, responsable marketing du constructeur Challenger.

Rapido, Chausson, Challenger, ou encore Dreamer... toutes les marques tentent de passer sous les seuils des deux mètres de haut ou des six mètres de long, notamment pour les rendre plus maniables.

Certains vendeurs, comme Mercedes, Fiat ou Citroën, proposent de tester leurs campings-car à l'extérieur. "Cela permet de prendre en main le véhicule et d'avoir de meilleurs repères", explique Francis Michel, de Mercedes-Benz.

Autre innovation de cette année : l'électrification. Chausson et Challenger, deux des leaders du marché, proposent chacun leur camping-car hybride.

Mais les performances sont loin de ce qui est réalisé pour les voitures : le Challenger X150 ElectriX permet par exemple de parcourir seulement 100 kilomètres, pour un coût supplémentaire de 27.000 euros par rapport au modèle thermique.

Le salon de Villepinte, "c'est la vitrine nationale pour notre marque", remarque Romain Girard, de Challenger, leader français du secteur, qui vend habituellement plus d'une centaine de véhicules durant l'événement.