Publicité
Publicité
13/09/2021

Michelin inaugure son siège rénové à Clermont-Ferrand

Par AFP

(AFP) - Le groupe de pneumatiques Michelin inaugure lundi son siège rénové, place des Carmes à Clermont-Ferrand, symbole du maintien de son "ancrage" dans sa ville d'origine, selon son Président Florent Menegaux.

Le nouvel accueil flambant neuf est habillé d'une façade de 160 mètres de long, vitrée et longée d'imposants auvents en bois issu de douglas de Corrèze.

A l'intérieur, le hall lumineux comporte un escalier central permettant d'accéder aux étages supérieurs pourvus de salles de réunion et d'espaces modulables. La serre à hévéas, ouverte aux visites, a été conservée et un café également ouvert au public a vu le jour.

"Ce nouveau bâtiment d'accueil est un lieu symbolique de l'ouverture de Michelin et de son ancrage dans son territoire", a déclaré à l'AFP Florent Menegaux, Président du groupe Michelin, en amont de cette inauguration.

"Nous avions besoin d'avoir un siège à la hauteur de ce que représente Michelin, qui fait rayonner la France et fait connaître Clermont-Ferrand dans le monde entier", a-t-il poursuivi.

Le groupe aux 123.000 salariés "continue d'investir dans sa région et en Auvergne-Rhône-Alpes. Son siège est en province, dans les territoires, et continuera de l'être", a-t-il ajouté.

L'entreprise est l'une des seules du CAC 40 à maintenir son siège, où travaillent plus de 3.000 salariés, en province.

Le chantier a bénéficié d'un budget de 20 millions d'euros financé par Michelin, alors que le groupe avait annoncé un plan de compétitivité en début d'année prévoyant la suppression de 2.300 postes sur trois ans, en particulier à Clermont-Ferrand.

"Il y a des phases de contraction, mais aussi des phases d'expansion. Michelin investit massivement pour redéployer son site de Cataroux en plein centre-ville, à travers un projet ambitieux articulé autour de quatre pôles : éducation-formation, matériaux durables-biotech, innovation et enfin un pôle culturel, sport et santé ouvert sur la ville", a relevé le Président du groupe.

Dans le même temps, la métropole de Clermont-Ferrand a réaménagé la Place des Carmes, où se situe l'emblématique siège, pour 11,8 millions d'euros, avec des espaces végétalisés, un mur d'eau et plusieurs fontaines.

"Cette rénovation s'inscrit dans un dialogue intelligent avec l'entreprise, qui voulait renouveler son siège. Elle dit quelque chose sur la nouvelle façon de concevoir l'urbanité et la transition environnementale de la ville", a souligné le maire de Clermont-Ferrand Olivier Bianchi.

Publicité

Réactions

Aucun commentaire, soyez le premier à participer !

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Constructeurs

Alain Visser, CEO Lynk & Co : "Nous allons faciliter brutalement le choix du produit en standardisant avec une seule voiture et deux couleurs"

Chez Lynk & Co, le point de vente est un "Club", les clients sont des "membres", l’offre n’a qu’un modèle unique, la 01 dérivée du Volvo XC40, l’abonnement mensuel peut être résilié à tout moment. Rencontre (virtuelle) exclusive avec Alain Visser créateur de ce nouveau business model à quelques mois de l’ouverture du Club parisien.

Analyse

Le rêve du groupe Volkswagen de contrôler le parc des véhicules électriques vendus pour maîtriser la batterie peut-il devenir réalité ?

Herbert Diess a fait grand bruit en évoquant à Munich devant les journalistes une très sérieuse piste de travail de son groupe qui consiste à rechercher un contrôle maximal sur les batteries installées dans les véhicules qu’il produit. Pour cela, les leasings concerneraient non seulement la "première vie" des voitures mais aussi les secondes et troisièmes. Lorsque le temps du recyclage viendrait, le groupe étant resté propriétaire, il aurait toute latitude d’organiser l’affaire au mieux de ses intérêts économiques. Séduisant, ce schéma remet en selle une série d’idées "révolutionnaires" récurrentes. Les raisons qui ont conduit ces révolutions à ne pas avoir lieu restent assez claires et il y a fort à parier que la part du monde réel qui pourra rentrer dans le "projet stratégique" de Herbert Diess restera minoritaire.