08/12/2020 - #Mg , #Saic , #Ford
La gamme MG comptera 4 modèles électrifiés dès l’année prochaine
Par Xavier Champagne
Chef de rubrique
MG a dévoilé hier le SUV hybride rechargeable qu’il lancera en janvier prochain ainsi que les silhouettes des 2 autres modèles qui complèteront son offre en 2021.
La marque britannique MG, filiale du chinois SAIC depuis 2007, est revenue en Europe Continentale en fin d'année 2019 dans les pays les plus porteurs pour son premier SUV électrique du segment B, le ZS. "Nous avons été dans le top 5 des ventes d'électriques dans plusieurs pays et nous avons atteint les 4.000 ventes rien qu'en Norvège, soit le double de nos prévisions", se félicite Matt Lei, CEO de MG Motor Europe. En France, avec un unique distributeur à Paris, la marque a immatriculé 600 véhicules, dont 311 sur le canal des particuliers (source Autoways).
En 2021, la marque va largement élargir sa couverture territoriale en se déployant en Allemagne, en Italie et au Portugal dès janvier prochain, en s'appuyant sur une gamme enrichie de trois nouveaux modèles électrifiés : dès janvier, le SUV compact hybride rechargeable EHS, puis en juin un autre SUV du segment C,100% électrique cette fois, et enfin, en septembre, un break compact électrifié.
Une offre qui a de quoi séduire les distributeurs, d’autant que la marque, si elle impose un vendeur dédié, n’est pas trop exigeantes sur le nombre de m2. "Nous avons signé une vingtaine de contrats en France et nous tablons sur 40 à 50 points de vente en ordre de marche en juin 2021, pour le lancement du vaisseau amiral de la gamme, notre SUV-C électrique au design très différent de nos deux premiers modèles", explique le porte-parole de la marque en France.
D’ici fin 2021, c’est entre 60 et 80 points de vente qui sont visés.
Après le petit SUV électrique, le SUV hybride rechargeable qui arrive (disponible en pré-commande cette semaine), va largement élargir le potentiel de vente de la marque, sur un marché des SUV-C qui représentent 400.000 ventes en France notamment. Son positionnement tarifaire agressif, à partir de 34.000 euros (hors bonus), le positionne à près de 5.000 euros en dessous des moins cher du marché, le C5 Aircross (à partir de 39.950 euros) et le Ford Kuga (à partir de 38.600 euros), tous deux dotés d’une motorisation PHEV de 225 ch.
A ce prix, le EHS peut en outre se targuer d’être le plus grand de sa catégorie, avec ses 4,57 m (autant qu’un DS 7 Crossback). Pourtant son empattement et la taille de son coffre (2,72 m et 448 l) s’avèrent inférieurs à ce que propose le C5 Aircross PHEV (2,73 m et 460 l).
Une différence qui est peut-être liée à la puissance et à l’énergie embarquée plus élevée : l’EHS propose en effet une puissance cumulée de 258 ch, pour un 0 à 100 km /h en 6,9 s (contre 8,7 s pour le C5 Aircross), avec un couple maximal de 370 Nm, grâce à son moteur essence 1,5 turbo de 162 ch associé à un moteur électrique de 90 kW (122 ch).
Côté consommation, l'EHS s'avère naturellement plus gourmand, à 1,9 l/100 km pour des émissions de CO2 de 43 g/km (contre 1,7 l/100 km et 39 g/ km pour le C5 Aircross).
Sa batterie de 16,6 kWh lui offre une autonomie en 100% électrique de 52 km (WLTP), performance encore inférieure aux 55 km proposés par le C5 Aircross avec sa batterie de 13,2 kWh.
Côté sécurité, sa version thermique, la seule testée, a reçu 5 étoiles au crash-test Euro NCAP. Des résultats à mettre en partie à l'actif des multiples Adas proposés : régulateur de vitesse adaptatif et maintien dans la voie (dont un système autonome dans les bouchons), détection dans les angles morts, freinage automatique d’urgence, caméra à 360°, entre autres.
A bord, l’instrumentation digitale est de série tout comme l’écran tactile de 10,1’’ dès l’entrée de gamme (Confort). Le second et dernier niveau de finition (Luxe) bénéfice notamment d’un large toit ouvrant en complément. Pas d'options proposées, à part la peinture métallisée.