Publicité
Publicité
13/01/2025

La circulation des deux-roues motorisés entre les files généralisées et encadrée

Par AFP

La circulation des deux-roues motorisés entre les files généralisées et encadrée

(AFP) - Le gouvernement a publié vendredi un décret visant à généraliser la circulation des deux et trois roues motorisés entre les files de gauche sur les grandes routes et autoroutes, une pratique expérimentée depuis plusieurs années et désormais encadrée par le code de la route.

La circulation en inter-files (CIF), qui a fait l'objet d'expérimentations dans 21 départements des grandes agglomérations, est désormais autorisée sur toutes les routes et autoroutes comportant au moins deux fois deux voies séparées par un terre-plein central et sur lesquelles la vitesse maximale autorisée se situe entre 70 et 130 km/h (ainsi que sur le périphérique parisien où la limite a été récemment abaissée à 50 km/h), aux termes du décret paru au Journal officiel, qui entre en vigueur samedi.

"Il s'agit d'encadrer la pratique et de passer d'une circulation inter-files de fait à une circulation inter-files de droit, mais à certaines conditions", a souligné auprès de l'AFP la déléguée interministérielle à la sécurité routière, Florence Guillaume.

"Ce n'est ni un cadeau, ni une facilité inconsidérée offerte aux motards, mais une question de fluidité du trafic", a-t-elle insisté, rappelant que les deux phases (2016-2021 et 2021-2024) d'expérimentation ont "montré qu'il n'y a pas de surmortalité liée à cette pratique".

Désormais définie par le code de la route, cette circulation entre les lignes s'applique aux deux-roues et trois-roues motorisés de moins d'un mètre de large, lorsque la circulation est "dense" et uniquement entre les deux files de véhicules les plus à gauche de la chaussée.

La vitesse maximale autorisée est de 50 km/h lorsqu'on circule entre les files, une limite ramenée à 30 km/h si "l'une des files est à l'arrêt".

La nouvelle codification prévoit par ailleurs la création d'une infraction spécifique en cas de non-respect d'une de ces conditions, punie d'une contravention de 4e classe et du retrait de trois points du permis de conduire.

L'objectif, explique la sécurité routière dans un communiqué, est de "définir un cadre apaisé et sécurisé" de la circulation en inter-files.

Partager cet article

Envoyer cet article à un ami

Les champs suivis d'un astérisque sont obligatoires.

Publicité

Réactions

Aucun commentaire, soyez le premier à participer !

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Analyse

R5 : un titre de voiture de l’année accueilli avec fierté et prudence

Arlésienne durant de très longs mois, la R5 électrique de Renault est enfin dans les rues et l’usine de Douai fonctionne déjà en deux équipes pour faire face aux commandes. Elue voiture de l’année en ce début janvier 2025, la voiture pourrait correspondre à la success story qu’avait rêvé d’écrire le couple Luca De Meo – Jean-Dominique Senard en lançant l’initiative en 2020. Commercialement comme industriellement, l’affaire ne semble pas trop mal partie et pourtant, plutôt que de surfer sur la vague, on a le sentiment que l’on s’interdit, chez Renault, de se laisser griser. A bien y réfléchir, c’est moins d’un excès de modestie qu’il s’agit que de la nécessité de pas trop célébrer le succès dictée par un agenda politique.

Analyse

Car of the Year 2025 : Comment j’ai voté et pourquoi ?

Quelle voiture mettre en tête et quelles voitures éliminer, ce sont les deux questions qui constituent la première étape de ma sélection. La deuxième consiste à classer les quatre autres voitures avant de distribuer sur les cinq premières les 25 points dont chaque membre du jury dispose. En compétition cette année : Alfa Romeo Junior, Citroën ë-C3/C3, Cupra Terramar, Dacia Duster, Hyundai Inster, Kia EV3, Renault 5/Alpine A290.