13/01/2025
France : légère augmentation en novembre de la production industrielle, selon l'Insee
Par AFP
(AFP) - La production industrielle française a augmenté de 0,2% en novembre, après un recul en octobre, et la production manufacturière seule a progressé dans la même proportion, a indiqué vendredi l'Insee.
En octobre, la production industrielle avait baissé de 0,3% par rapport au mois précédent. La production manufacturière a augmenté de 0,2% également en novembre, après un recul de 0,1% en octobre.
Sur les trois mois de septembre à novembre, cependant, la production industrielle a reculé de 0,9% par rapport aux trois mêmes mois de 2023, et la production manufacturière seule de 1,4%.
Sur un mois, d'octobre à novembre, la production a particulièrement rebondi dans la fabrication de matériels de transport (+3,8% après -2,6%) et notamment dans l'industrie automobile (+5,8% après -3,4%).
Elle est quasi-stable dans l'ensemble "industries extractives, énergie, eau" et dans la cokéfaction et le raffinage. Elle est stable dans la fabrication d'"autres produits industriels".
En revanche elle baisse de nouveau dans les industries agro-alimentaires (-0,7% après -0,4%) et se replie dans la fabrication de biens d'équipement (-0,7% après +1,5 %).
Sur un an, la production est "en nette baisse", constate l'Institut national de la Statistique, dans la fabrication de matériels de transport (-5,3%), et particulièrement dans l'industrie automobile (-13,4%).
La production a baissé également depuis fin 2023 dans la fabrication de biens d'équipement (-3,1%), un peu moins dans la fabrication "d' autres produits industriels" (-0,8%) et la cokéfaction et le raffinage (-0,9%).
Mais elle a augmenté de 1,7% dans les "industries extractives, énergie, eau" et de 1% dans les industries agroalimentaires.
L'Insee observe enfin que la production des principales branches grosses consommatrices d'énergie reste en deçà de leur niveau de 2021, avant le choc inflationniste provoqué par la guerre en Ukraine.
"Dans le contexte de prix élevés de l'électricité et du gaz facturés aux entreprises compte tenu des contrats négociés en 2022 et 2023 pour 2024, les branches intensives en énergie sont particulièrement exposées à la hausse de leurs coûts de production, susceptible de peser sur leur production", remarque l'Insee.
Pour ces branches, la production des trois derniers mois (septembre à novembre 2024) reste ainsi en "net retrait" par rapport à celle du deuxième trimestre 2021, le dernier avant que les prix de l'énergie ne commencent à s'envoler.
Elle a ainsi baissé de 26% pendant cette période dans la sidérurgie, de 20,2% dans la fabrication de verre et d'articles en verre, de 16,6% dans les produits chimiques de base et de 11,9% dans la fabrication de pâte à papier, papier et carton.