Publicité
Publicité
17/04/2025 - #Renault

Fonderies du Poitou : le site désaffecté débute sa reconversion écologique

Par AFP

Fonderies du Poitou : le site désaffecté débute sa reconversion écologique

(AFP) - Le chantier de création d'un parc industriel tourné vers les énergies vertes a débuté mardi sur le site désaffecté des Fonderies du Poitou, reprises en 2023 par un consortium qui veut y installer une centrale photovoltaïque et produire de l'hydrogène vert, avec Lhyfe.

   Les Fonderies du Poitou, longtemps sous-traitant de Renault, comptaient quelque 2.000 salariés dans les années 1990-2000, avant de réduire progressivement leur activité, jusqu'à la fermeture définitive du dernier site, à Ingrandes-sur-Vienne, à l'été 2022.
   "L'idée est de pouvoir créer sur ce site emblématique une espèce de «multifactory» autour de la transition écologique et de relancer une autre aventure, adaptée aux besoins d'aujourd'hui", a déclaré à l'AFP Alban Casimir, directeur général délégué à la convergence industrielle chez TSE, producteur français indépendant d'énergie solaire.
   Sur les 43 hectares des ex-fonderies à Ingrandes, TSE occupera environ 26 ha pour développer une grande centrale photovoltaïque, "avec potentiellement des batteries", et une plateforme logistique, précise M. Casimir.
   L'ancien centre d'enfouissement technique sur la commune voisine d'Oyré a également été repris par TSE et sera exclusivement consacré à la production d'énergie solaire.
   Au total, l'électricité produite représentera l'équivalent de la consommation de la ville de Poitiers (environ 90.000 habitants), selon TSE.
   L'autre entreprise du projet, le producteur français d'hydrogène décarboné Lhyfe, prévoit la construction "d'une unité de production d'hydrogène vert et renouvelable" sur environ 16 hectares, qui pourra être alimentée par l'électricité produite par TSE.
   Ce projet de "reconversion industrielle au service de la transition énergétique", pour un investissement total de plusieurs centaines de millions d'euros, permettra de contribuer au développement économique du territoire avec 250 à 300 créations d'emplois à la clé, souligne Pierre-Yves Lambert, directeur général de TSE.
   Le président de la région Nouvelle-Aquitaine,  Alain Rousset, a salué un "projet stratégique dans le contexte géopolitique actuel".
   Par ailleurs, TSE "travaille en lien avec l'association des anciens fondeurs afin de préserver la mémoire du site et de ses anciens ouvriers", et un musée pourrait voir le jour dans un local qui leur sera spécialement dédié, indique M. Casimir.
   La mise en service, pour TSE, est prévue en 2027.

Partager cet article

Envoyer cet article à un ami

Les champs suivis d'un astérisque sont obligatoires.

Réactions

Nous avons trop de courant ,la preuve on exporte!!!
Pourquoi produire à perte grâce aux subventions?c’est des obus que la France a besoin

... Une nouvelle qui n'est pas sans concomitance avec l'article sur le "plan hydrogène" (?).
300 créations d'emplois pour 2000 détruits, c'est "un peu" court ...
Comme l'a souligné l'excellent Luca de Meo devant la "commission" il manque des infrastructures en France pour que le marché de l'hydrogène décolle... Une des applications possibles c'est le marché des flottes captives utilitaires ... Histoire de ne pas "tout mettre les oeufs dans le même panier" ... Après, la meilleure solution c'était de ne pas la fermer ...la Fonderie...
"On" en manquera bientôt (?).
Reste que manifestement les acteurs de l'armement ne se précipitent pas autour d'un site qui était plutôt bien situé géographiquement ...
;0)

@Alain Boise: Les obus ne s'usinent pas avec les dents.
@Ade Airix: L'Hydrogène vert ne sera jamais bon marché, les éventuels carburants de synthèse fabriqués avec encore moins (mécaniquement). Ce panier là, c'est le jeu de paume.

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles