29/10/2020 - #Volkswagen Vp , #Man , #Scania , #Toyota
Camion électrique : Traton (Volkswagen) et Hino (Toyota) fondent une coentreprise
Par AFP
(AFP) - Les branches poids lourds de l'allemand Volkswagen, Traton, et du japonais Toyota, Hino Motors, ont annoncé mercredi la création d'une coentreprise pour développer leur offre de camions électriques.
"Traton et Hino vont unir leur force (...) pour développer les véhicules à batteries électriques, les véhicules à hydrogène, et des composants", ont indiqué les deux entreprises dans un communiqué.
L'accord prévoit également la mise en commun de logiciels et d'interfaces informatiques, ajoutent-ils.
Le poids de chaque groupe dans le capital de la nouvelle coentreprise n'a pas été précisé.
Un partenariat unit déjà les deux entreprises depuis 2018 : Traton, qui regroupe notamment les marques MAN et Scania, et Hino avaient alors fondé une coentreprise pour regrouper leur approvisionnement.
"Cette nouvelle coentreprise est un nouveau pas vers l'électrification", s'est félicité le patron de Traton, Mathias Gründler, cité dans le communiqué.
"Je me réjouis que nous prenions part à la réduction mondiale des gaz à effets de serre", a de son côté ajouté Yoshio Shimo, président de Hino Motors.
Les deux sociétés constituent une "équipe commune de spécialistes" qui opérera à Södertälje, en Suède, et à Tokyo (Japon).
Traton, comme l'ensemble du groupe Volkswagen, a fait de l'électrification une de ses priorités stratégiques. Le groupe veut investir un milliard d'euros d'ici 2025 dans ce but.
Volkswagen a introduit 11,5% du capital de sa branche poids lourd en Bourse en 2019 pour financer ce virage.
Les deux groupes comptent désormais "explorer d'autres possibilités de coopération dans le domaine des technologies d'avenir".
Traton et Hino comptent respectivement 83.000 et 35.000 employés, et ont vendu 242.000 et 190.000 véhicules dans le monde en 2019.
Traton a annoncé mi-octobre "un accord de principe" pour racheter le constructeur américain Navistar, pour 3,7 milliards de dollars (3,1 milliards
d'euros) dans l'objectif de conquérir le marché nord-américain.