Volvo Cars anticipe une année 2025 compliquée après un exercice solide

Le bénéfice net du groupe a progressé de 13% à 15,9 milliards de couronnes (1,4 milliard d'euros) l'an dernier grâce à la hausse des ventes (+8%) combinée à des économies, selon son communiqué.
Après un premier semestre dynamique, Volvo Cars a connu "un second semestre plus difficile", a expliqué son PDG Jim Rowan dans le rapport annuel. "La demande s'est ralentie, ce qui a eu un impact à la fois sur notre chiffre d'affaires et sur nos résultats", a-t-il ajouté.

Le constructeur s'attend à voir cette situation perdurer cette année. "2025 sera une année très difficile pour le secteur et pour Volvo Cars. Les analystes du secteur prévoient une croissance minimale", a-t-il souligné, mentionnant les "incertitudes cycliques, structurelles, transformationnelles et géopolitiques".

Le constructeur pourrait souffrir de l'impact de droits de douane dans l'Union européenne sur les véhicules fabriqués en Chine, mais également aux Etats-Unis. Pour y répondre, le groupe prévoit notamment de transférer la production de l'un de ses modèles de Chine vers l'usine belge de Gand, et peut renforcer sa production aux Etats-Unis.

Le titre Volvo Cars chutait de 11% vers 15H00 à la Bourse de Stockholm, les investisseurs étant déçus de la rentabilité en fin d'année et appréhendant l'exercice 2025.

Au dernier trimestre, le groupe a enregistré un recul de 28% à 3,9 milliards de couronnes de son bénéfice d'exploitation, notamment en raison d'une dépréciation de 1,7 milliard de la coentreprise créée avec le fabricant de batteries en difficultés Northvolt.
Volvo Cars a repris la totalité des parts de cette coentreprise qui devait construire une usine géante de batteries pour les véhicules électriques Volvo Cars.