20/09/2023 - #Bmw
Vélos électriques : Mini s'associe à la start-up française Angell
Par AFP
La marque automobile Mini du groupe BMW et la start-up française de vélos électriques Angell ont annoncé mardi un accord de coopération qui prévoit la commercialisation de plusieurs deux-roues à commencer par un vélo électrique en série limitée.
Le "partenariat mondial" entre les deux sociétés se concentrera dans un premier temps sur l'Europe jusqu'à "fin 2025", a expliqué John Mollanger, patron d'Angell, lors d'une conférence de presse.
L'accord est conclu "au moins jusqu'en 2027", a précisé Angell dans un communiqué.
Le premier modèle, baptisé "E-Bike 1", qui emprunte le code couleur de Mini avec un cadre typique de la start-up française marqué par sa batterie arrière, sera livré à partir de janvier. Il sera disponible en série limitée "mais les prochains vélos ne le seront pas", a assuré M. Mollanger.
Celui-ci promet "à minima trois produits" avec également des vélos Mini plus éloignés du design d'Angell.
Le E-Bike 1 sera fabriqué en France dans les usines du géant de l'électroménager Seb, un des investisseurs impliqués dans Angell.
Les vélos issus de la collaboration seront commercialisés en ligne, mais aussi chez certains concessionnaires Mini.
Le projet avec Mini "va plus loin qu'un contrat de licence", a assuré Guillaume de Sazilly, directeur Mini France, évoquant une "vraie collaboration" avec Angell, surtout sur le design.
BMW n'a toutefois pas participé à la levée de fonds d'Angell de 20 millions d'euros annoncée mardi.
Les actionnaires historiques de la start-up fondée en 2019, le groupe Seb et l'entrepreneur Marc Simoncini, fondateur d'Angell, ont contribué à nouveau et ont été rejoints par bpifrance et le géant de la logistique CMA-CGM.
Le projet avec Mini a aidé pendant la levée de fonds, a noté M. Simoncini, contribuant à "l'aura d'Angell en ces temps difficiles".
Au-delà d'un environnement peu propice aux levées de fonds, le fabricant de vélos néerlandais VanMoof a été déclaré en faillite en juillet, avant son rachat par la société britannique Lavoie, spécialisée dans les trottinettes électriques.
"On continue de penser qu'on est sur un marché dynamique, qui représente une partie importante du futur de la mobilité" mais "ce serait naïf de dire que ce sera une promenade de santé", a expliqué à l'AFP M. Mollanger.