Publicité
Publicité
29/07/2022

Taxer davantage les profits serait "contre-productif", selon le PDG de Stellantis

Par AFP

(AFP) - Imposer des taxes exceptionnelles sur les profits serait "contre-productif", a estimé le PDG de Stellantis Carlos Tavares jeudi, après avoir annoncé des bénéfices record pour son groupe au premier semestre.

"Tout ce qui peut décourager la création de valeur dans le pays, par des à-coups, ou des décisions considérées comme injustes par rapport aux efforts de nos salariés (...) serait contre-productif", a déclaré Carlos Tavares dans un entretien avec des journalistes. 
Des parlementaires français, à gauche mais aussi dans la majorité, avaient proposé courant juillet de créer une taxe pour les entreprises ayant réalisé d'importants bénéfices grâce à l'inflation. 
Stellantis, né de la fusion de PSA et de Fiat-Chrysler, a enregistré au premier semestre un bénéfice net de 8 milliards d'euros, en continuant à augmenter ses prix sur un marché au ralenti.

"Nous contribuons à la richesse créée en France", a souligné M. Tavares, mettant en avant les impôts que paie l'entreprise et sa contribution à la balance commerciale du pays, et l'évolution des versements aux salariés comme aux actionnaires.
Quant à son salaire de 19 millions d'euros pour 2021, qu'Emmanuel Macron lui-même avait jugé "choquant", M. Tavares a mis en avant qu'il était "variable à 90%". 
"Quand mon salaire est considéré comme trop important, c'est que l'entreprise va très bien, et je préfère supporter les critiques", a dit le dirigeant portugais. "Il y a toujours en France ce problème avec l'argent, ça ne sert pas les intérêts du citoyen français, mais je comprends que ça existe". 

Malgré des ventes paralysées par la pénurie de puces électroniques, le groupe automobile a affiché d'excellents résultats au premier semestre, en augmentant ses prix et en vendant des véhicules plus haut de gamme.
"Nous avons pour l'instant un carnet de commandes extrêmement copieux, trois fois supérieur à un carnet de commandes pre-Covid. L'acceptation des prix est très bonne", a assuré M. Tavares.
Alors que l'approvisionnement en puces électroniques devrait se "normaliser au courant de l'année 2023", le groupe a désormais parmi ses priorités de "résorber" les coûts de l'inflation.

Publicité

Réactions

14% de marge en Europe voire 18 aux US,on croit rêver,Renault est passé à côté de qq chose en refusant l’association .
Stellantis est fiscalisé en Hollande mais Tavares paye les siens en France….beau pactole pour Bercy comme nos joueurs du PSG gros contribuables aussi.
Bravo et tout est variable comme il l’affirme,sont pas là par hasard….et dire que l’autre Carlos avait refusé la GM apportée sur un plateau par Baraque
J’aime bien son analyse sur la Chine ça va bouillir aussi ,et Xi qui n’arrête pas de montrer ses muscles à Uncle Joe.
Ça va être la remise des Caesars à Kherson,Slava!

Tiens selon le gars de l'AFP....maintenant C.Tavares est un dirigeant portugais ...et pire il porte des lunettes aussi ...c'est suspect !!
La preuve, Ronaldo est portugais aussi...et le gars de l'ONU aussi...il y a surement complot ! Hi, hi...

Si on ne peut plus prendre de l'argent là où il y en a, où va t'on ?
A quand les dons gracieux pour aider nos banques ?
Humour potache au second degré...
;-)

Carlos Antunes Tavares est né le 14 août 1958 à Lisbonne donc de nationalité de naissance portugaise.
Jusque là, rien de choquant...

Boise,
je pense que Renault est aussi et surtout passé à côté de Tavares qu'ils auraient dû garder sauf qu'il y avait le Contrebassiste...
;0)

@ Clerion
A chaque fois qu'on parle de Carlos G. on devrait parler de ses quatre nationalités !!

On se fout bien de la nationalité du patron. Ce qui compte c'est les résultats.
Le problème est la domiciliation en Hollande, pseudo paradis fiscal pour grand groupe, (Stellantis, Renault etc...) avec une taxation au raz des paquerettes.
Ce qui est choquant n'est pas de faire des profits, c'est l'essence même de toute compagnie privée, mais de faire des profits sur le dos de ses fournisseurs en les asphyxiant voire en les faisant mourir est plus discutable. Car Stellantis reporte les hausse de prix auprès de ses clients "comprenez Mr le client, on est obligé vu ce qui se passe, la hausse des matière première etc..." et pendant ce temps, leurs acheteurs refusent les hausses fondées des fournisseurs... C'est là que ça ne va plus !

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Constructeurs

Rivian supprime 6% de ses effectifs

(AFP) - Rivian, qui peine à accélérer la cadence depuis la livraison de ses premiers véhicules électriques l'an dernier, va réduire ses effectifs de 6%, ce qui correspond à environ 840 postes, a annoncé mercredi son patron dans un message interne consulté par l'AFP.

Nominations

Changements à la direction de BMW Italie

A compter du 1er septembre 2022, BMW Italie annonce des changements au sein de sa direction : Gianluca Durante prend la direction des ventes, Salvatore Nicola Nanni devient directeur général de BMW Rome, Alessandro Salimbeni est nommé directeur de BMW Motorrad et Dario Mennella est promu directeur de la division support client.

Publi-rédactionnel Ressources Humaines

WISE : un programme de l’association WAVE en faveur de l’inclusion par l’emploi des femmes seniors

L’emploi des plus de 45 ans est l’un des grands défis actuels de la diversité et de l’inclusion dans les entreprises. Dans ce contexte, l’objectif du programme WISE, conçu par l’association WAVE avec le soutien de la Fondation Renault Group, est l’inclusion par l’emploi dans le secteur de l’automobile de Femmes seniors fragilisées.

Analyse

Annonces de hausses de livraisons de semi-conducteurs, la production automobile reste encore loin d’un retour à la normale

A en croire les annonces récentes de fournisseurs de semi-conducteurs, l’horizon semble enfin s’éclaircir en matière de livraisons. Si tant est que cela puisse être vrai, l’industrie automobile n’est pas pour autant sortie de l’auberge. Il faudra encore de longs mois avant que la production soit à hauteur de la demande et plus encore pour compenser une partie des pertes de volumes d’autant que la pénurie de semi-conducteurs n’est pas la seule à heurter la production automobile.