23/04/2021
Poids lourds : Volvo reprend des couleurs au premier trimestre
Par AFP
(AFP) - Le constructeur suédois de poids lourds Volvo Group, lourdement touché en 2020 par la pandémie de Covid-19, a publié jeudi des résultats trimestriels en hausse mais s'attend toujours à une production perturbée à cause de la pénurie de semi-conducteurs.
"Le premier trimestre 2021 a été caractérisé par une forte activité de nos clients, qui s'est traduite par une solide demande de nouveaux produits et services", s'est félicité le PDG du groupe Volvo, Martin Lundstedt, cité dans le rapport d'activité.
Son chiffre d'affaires a progressé de 2,8%, à 94 milliards de couronnes (+13% hors effets de change). Sa rentabilité s'est aussi affermie, la marge opérationnelle ajustée progressant de 4,8 points à 12,6%, un niveau "historiquement élevée", selon le PDG. Son bénéfice net est ressorti à 8,8 milliards de couronnes (874 millions d'euros) contre 4,67 milliards un an plus tôt.
L'année dernière à la même période, le groupe avait été victime de l'effondrement du marché mondial provoqué par l'épidémie de Covid-19, avant une reprise progressive de ses activités au cours du second semestre.
Le secteur de la construction de poids lourds est très sensible à la conjoncture et donc très exposé aux crises économiques.
Pour le deuxième trimestre, le constructeur s'attend toujours à des arrêts significatifs de sa production, en raison de la pénurie persistante de semi-conducteurs, qui a eu des effets "limités" au premier trimestre.
"La chaîne d'approvisionnement mondiale pour les semi-conducteurs ainsi que pour d'autres composants reste très instable et l'incertitude quant à l'évolution est élevée", a déclaré Martin Lundstedt.
"Nous ne pouvons pas exclure de nouvelles perturbations tant dans le secteur des camions que dans d'autres parties du groupe", a-t-il poursuivi.
En raison de la pénurie persistante de semi-conducteurs, Volvo avait annoncé en mars qu'il allait devoir observer des arrêts de production.
Au total, ces jours d'arrêt entraînés par la pénurie doivent s'élever à "deux à quatre semaines suivant les sites de production", a indiqué le constructeur.