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28/10/2021 - #Renault , #Lancia , #Fiat

Malles partout

Par Jean-Philippe Thery

Malles partout
Pas malle, le coffre de la Rambler Classic 660 de 1965 ! (Crédit : Christopher Ziemnowicz)

Aujourd’hui, je vous parle d’un sujet dont je me fiche pas malle. Ce qui ne m’empêche pas d’en connaître un hayon sur le sujet, après avoir effectué quelques recherches.

Je n’imaginais pas qu’un truc comme ça pouvait être aussi gros.
Moi, tout ce que je voulais, c’était un groupe électrogène suffisamment puissant pour alimenter en électricité la scie du gars qui devait poser le parquet dans mon appartement nouvellement acquis, et dont le jus n’avait pas encore été rétabli. Et là je me retrouve sur un parking désert devant le magasin de location ayant fermé ses portes juste après mon passage, avec à ma droite un coupé Mégane première génération, et à ma gauche un générateur supposé portable mais pesant le poids d’un ânon mort. Et le problème, c’est surtout que ce dernier est trop volumineux pour l’ouverture genre boîte aux lettres du coffre de l’auto.

Heureusement que j’ai pu compter sur mon ami Daniel. Une demi-heure plus tard, il m’aidait à charger l’ânon dans sa Laguna avec laquelle je repartais aussitôt, pendant qu’il allait se la péter au volant de mon coupé rouge cerise métallisé 713, intérieur cuir rouge (oui, j’ai fait ça. Si le responsable VO de la concession qui a dû le revendre comme "véhicule de direction" se reconnaît parmi mes lecteurs, qu’il accepte mes plus humbles excuses).

Il y eut aussi l’énorme valise d’une petite amie venue me rendre visite du Brésil qui ne rentra dans le coffre du même véhicule qu’une fois les simulacres de siège arrière rabattus. Et quelques années plus tard, ce fut mon propre bagage que je dus installer à l’arrière du siège passager, parce qu’il était trop volumineux pour le vanity-case de la Fiat Barchetta que j’avais louée pour mes vacances.

Bref, en trente ans de conduite, mes problèmes de coffre se comptent sur les doigts d’une seule main. Et s’il a bien un truc dont je me tamponne l’arrière-train (autrement dit le coquillard) ce sont les décimètres cubes du compartiment bagage. Un machin que la plupart des automobilistes trimballent 99% du temps à vide après l’avoir dimensionné à son usage maxi, correspondant aux grandes migrations estivales qui les emmènent avec compagne, enfants, chien, armes et bagages, frisbee, seaux, pelles et râteaux vers les rivages enchantés de Palavas-les-Flots ou Mimizan-plage. Je sais, ce n’est pas bien de se moquer de ceux qui assurent le renouvellement des générations futures quand on n’y a pas soi-même contribué et qu’on peut donc se permettre de voyager léger. Mais il n’en reste pas moins qu’en ce qui me concerne c’est le coffre qui fait la malle, et pas l’inverse.

A voir. Parce que même si je fais bonne figure de style sur le sujet, faudrait voir à se méfier un peu d’une terminologie qui se prend volontiers les pieds dans le tapis de coffre entre contenant et contenu quand on ne sait plus si on met les malles dans le coffre ou les bagages dans …la malle arrière. Remarquez, mes amis Brésiliens ne font pas mieux entre un "porta-malas" auto-explicatif et une "mala" supposée s’y trouver, mais qui peut tout aussi bien abriter un certain nombre de ses semblables. A moins que l’apparente paresse linguistique ne relève de la rémanence historique.

De fait, les voitures n’ont évidemment pas attendu d’être motorisées pour emmener des bagages, puisqu’elles faisaient déjà diligence en la matière aux époques hippomobiles. Et comme c’était la coutume sur les carrosses jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, leurs héritiers motorisés commencèrent par accueillir les effets des passagers sur le toit, puisqu’on disposait alors de braves gens pour les hisser et les descendre. Mais le dispositif ne manqua néanmoins pas de se sophistiquer, puisqu’en lieu de la pauvre bâche jusqu’alors dans le vent, ce sont de vraies malles qu’on installa.

Et les établissements Moynat n’y furent pas pour rien. Fondés en 1849 de l’association d’Octavie et François Coulembier avec la Pauline du même nom, ceux-ci devinrent très vite la référence de la maroquinerie de voyage à une époque où les activités migratoires étaient réservées à une poignée (forcément) de privilégiés. Ayant fondé la réputation de ses produits sur l’étanchéité et la résistance permises par la "gutta-percha", gomme issue du latex d’un arbre singapourien aux propriétés supérieures à celles du vulgaire caoutchouc, la prestigieuse maison parisienne était donc parfaitement préparée pour équiper les premières automobiles, appartenant à de fortunés early adopters.

Elle commença donc par des "malles limousines" occupant tout l’espace disponibles du toit, auquel elles étaient fixées par un système d’attaches maison breveté, avant que celles-ci n’émigrent à l’arrière. Entre autres innovations, Moynat inventa en 1928 un ingénieux dispositif à glissement latéral, permettant un déchargement plus rapide de la voiture, mais qui contribua également à l’extinction du marché, puisqu’il inspira semble-t-il la conception des coffres intégrés à la carrosserie qui commencèrent à se généraliser dans les années 30.

Mais j’ai eu beau insister, Google n’a pas été fichu de me retrouver la première automobile qui en fut équipée. Si un érudit de mes lecteurs pouvait nous éclairer à ce sujet, qu’il s’exprime dans les notes de bas de page. En attendant, tout ce que le moteur de recherche de service a su me dire, c’est que Vauxhall y faisait apparemment allusion dans sa publicité dès les années 20. Mais qu’importe, puisque ce qui nous intéresse véritablement, c’est combien l’appendice à bagages a depuis influencé la conception et le dessin de nos autos. Tenez, si vous demandiez à un môme normalement constitué de l’ère pré-SUV "dessine-moi une auto", il vous crayonnait invariablement un truc reprenant l’archétype trois volumes avec salle des machines, espace papa-maman-et-les-enfants et compartiment à bagages. Les Américains appellent ça un "Sedan", sans aucun rapport avec la sous-préfecture ardennaise, comme je l’ai déjà raconté dans une chronique précédente ("old new world").

Pourtant, il y a belle lunette (arrière) qu’on a inventé le hayon, ce couvercle de malle au statut de vraie porte sous prétexte qu’il emmène une vitre, et dont l’appellation qui vient de Normandie désignait un panneau de bois fermant l’extrémité avant ou arrière d’une charrette. On attribue volontiers à Renault le mérite du hayon pour l’avoir introduit sur la Quatre en 1961, puis l’avoir osé en haut de gamme avec la Seize dès 1965, même si la Traction de Citroën en disposait déjà en 1938 sur sa version commerciale.

L’avènement de la troisième ou cinquième porte -c’est selon- est loin d’être anecdotique, puisqu’il marque le moment où les passagers et les objets qu’ils transportent se retrouvent confinés dans le même espace, à peine séparés par une plage arrière devenue amovible. Une architecture synonyme de praticité pour l’automobiliste européen, mais pas toujours acceptée dans certains pays, où l’intrusion de l’aire de service dans la pièce principale n’est pas forcément bien vécue, surtout lorsqu’on y transporte des nourritures odorantes. D’une certaine façon, le hayon est donc à la cuisine américaine ce que le bicorps est au deux pièces cuisine.

Mais c’est incontestablement le break qui consacre l’influence du coffre dans le domaine de la carrosserie automobile. Véritable voiture-malle, cet utilitaire tente de cacher sa vocation laborieuse sous un faux anglicisme faisant allusion à une petite voiture destinée à l’origine au dressage des chevaux ("to break" signifiant "dresser" outre-manche) avant de donner dans le transport de matériel et/ou de gens. Depuis qu’il existe, les constructeurs ont d’ailleurs débordé d’imagination pour ménager l’ego de son acheteur avec des dénominations telles qu’Avant, Tourer, Touring ou Sport-Wagon pour n’en citer que quelques-unes, et même lui donner un rien de noblesse avec le "shooting-brake" supposé emmener une paire de Braques de Weimar ou de Griffons d’arrêt à poil dur dans les forêts ou l’on défouraille. Enfin, ça reste du domaine de l’univers associé, puisque même moi qui ne ferait pas le moindre mal aux bébêtes sylvestres, j’ai un temps roulé en Lancia Bêta HPE, modèle assimilable à l’espèce.

Sans doute ai-je d’ailleurs tort de tirer sur l’ambulance, puisqu’à première vue, les breaks constituent une espèce en voie de disparition. Mais en est-on vraiment sûr ? Parce qu’à bien y réfléchir, les SUV dont la domination ne semble pas vouloir s’arrêter constituent-ils autre chose qu’une espèce de break haut sur pattes ? Si vous en possédez un (promis, on ne dira rien), vérifiez donc la mention portée à la rubrique J3 de votre carte grise, correspondant à la carrosserie du véhicule selon la désignation nationale. Je sais, nos certificats d’immatriculations ont parfois une façon tout administrative d’effectuer les classements, mais tout de même. Vous ne m’enlèverez pas l’idée que le SUV n’est autre un descendant du break qui a pris de la hauteur, dont la malle arrière désormais invisible au regard externe n’en n’occupe pas moins un volume démesuré par rapport à son taux d’occupation moyen. On a de ce point de vue jamais fait mieux que la première Twingo (la vraie) avec son intelligente banquette coulissante, qui restituait aux passagers arrière l’espace aux jambes auquel ils avaient droit lorsque le coffre était vide, c’est-à-dire à peu près tout le temps.

L’histoire et ma chronique s’arrêteraient là, si la voiture électrique ne venait mettre son grain de lithium dans ces histoires de malle, avec l’apparition du "frunk". Un truc qui m’oblige à une nouvelle parenthèse étymologique, anglo-saxonne cette fois, puisqu’Anglais et Américains pourtant supposés parler la même langue n’ont une fois de plus pas réussi à se mettre d’accord. Mais peu nous chaut dans le fond que les sujets de sa gracieuse majesté clament "boot" quand leurs cousins d’Amérique font dans le "trunk", puisque les deux termes sont d’origine française. Pour faire simple et vous dispenser d’un cours de vieux François, disons que le premier renvoie à la boîte, alors que le deuxième s’inspire du tronc, du genre qu’on trouve dans les églises.

En revanche, espérons que l’affreux néologisme désignant le "front trunk" ne prenne pas, même s’il correspond à une réalité. Certes, les autos électriques n’ont rien inventé, puisque leurs ancêtres thermiques à motorisation arrière disposaient déjà d’un compartiment à bagage placé à l’avant. Mais il faut reconnaître qu’avec une architecture totalement renouvelée, permise par le positionnement de son ou ses moteurs comme de l’équivalent du réservoir à carburant que constituent les batteries, les VE ouvrent de nouvelles perspectives en ce qui concerne le transport des objets, qu’il s’agisse de les mettre à l’avant, à l’arrière ou les deux en même temps.

Pour le coffre à bagages aussi, s’ouvre donc une ère nouvelle. Celle où à bord des automobiles on n’aura pas seulement malle au cul.
 

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Réactions

En forme JP !
Juste une remarque, le "break" est une erreur de transcription en Français du break de chasse anglais qui se dit et s'écrit "shooting brake" et qui possédait une plateforme AR pour y mettre le gibier mort.
Encore un coup du stagiaire ! Finalement c'était plutôt l'ancêtre du corbillard, pour lequel vous nous ferez assurément une rubrique..
;0)

Pas un mot pour Carlos qui est un spécialiste de la malle

Ce qui me gêne, c’est qu’on ne fasse plus la différence entre une porte, une portière et un hayon. Essayez d’entrer par le hayon…

@Lucos
Merci de me l'avoir signalé !
De fait, je me suis laissé avoir... C'est bien "shooting brake". En revanche, et sauf erreur de ma part, c'est historiquement l'inverse qui s'est produit. L'orthographe correcte est bien "break" (l'origine en figure dans le texte), transformé en "brake" quand nos amis anglais ont décidé de l'utiliser pour la chasse. Sans doute parce qu'il vaut mieux garder le pied sur le frein quand on fait monter les chiens...
Merci de votre fidélité et excellente journée !

Mes clients Africains disent toujours 4 portières jamais 5

Mes petits enfants aiment bien les initiales de votre nom)))

Sujet intéressant déjà débattu ici et qui reste controversé car la méthode de débourrage/dressage des chevaux qui fait référence à "break", est la méthode brutale des cow-boys américains qui consistait à casser violemment en 1 jour par une contrainte énorme physique et psychique toute résistance des mustangs sauvages à être monté. Cela ne fait pas référence aux méthodes européennes d'origine militaires, et donc aussi britanniques, qui classiquement font la différence entre débourrer le jeunes chevaux une première année (les habituer à la présence de l'homme, supporter le harnachement, se laisser monter) et les dresser une seconde année (Exécuter toutes les tâches qu'on va lui demander). La méthode brutale américaine à d'ailleurs conduit à ce que par opposition l'éthologie et le "Natural horsemanship" (dressage naturel non violent) apparaisse en premier aux USA. A noter que les indiens qui ne connaissaient pas les chevaux avant l'arrivée des Espagnol et qui se sont formés sur le tas, si je puis dire, utilisaient déjà une méthode similaire d'apprivoisement des chevaux sauvages.
Donc, ceci dit, je considère qu'il est très peu probable que le terme avec "break" vienne de Grande Bretagne, mais soit probablement une adaptation américaine de "brake" et soit ensuite repris en France pour la production locale.
Voyez où conduit un BTS moteur à Saumur, ça reste toujours qu'une histoire de chevaux...
;0)

@Lucos
Merci pour ces précisions. J'ignorais la brutalité avec laquelle ces pauvres chevaux étaient traités. Je préfère de loin la méthode européenne telle que vous la décrivez, qui peut s'apparenter -toutes proportions gardées- au rodage d'un moteur.
Et j'apprends par la même occasion qu'à Saumur, on apprend aussi l'apprivoisement des chevaux vapeur...

Dans le genre il en a de méconnus : les premiers Range étaient finalement des shooting brakes, avec la possibilité de ramener un sanglier sur le hayon de coffre inférieur ouvert et conçu pour supporter des charges lourdes, et sans salir la moquette du coffre...
;0))

Pour le Lycée Sadi Carnot de Saumur(ex Ecole Industielle de Saumur* il y a des Lustres), j'ai bien peur qu'il ne parlent bientôt plus que de kW....
;0))
* Les anciens s'appellent des "Indus" et inondent les constructeurs et leurs bancs moteurs depuis 1884...

Lucos êtes vous sorti Major?

Psst..
le Major n'étant pas le meilleur, mais le chef de classe...
;0)

Et le père fondateur s'appelait... Rigolage ! C'est drôle non ?

D'où mon smiley...
;0))

… Faut pas voir le mal partout … (?)
Rayon "débourrage", à Saumur en dehors du Lycée Sadi Carnot, y a bien toujours "le cadre noir" ?

Après cet approfondissement très précieux concernant l'origine du monde, pardon, pardon, … des termes automobiles "Shooting Brake" et "break" (Merci Lucos, la mise au point, çà n'était pas la 1ère fois d'ailleurs) , est il permis d'espérer une prochaine revue du terme "coach" (et par extension "coche") par Jean Philippe Théry, même si il a bien dû "effleurer" le sujet, de ci, de là, depuis le début de sa chronique dans autoactu … ?
… Un terme qui vise de nombreuses applications automobiles, généralement, très "sympathiques" ... Pour les l'instant des coach électrifiés, y en à pas tellement …
Peut-être, bientôt, la descendance du Cayman chez Porsche ?
;0)

;0)

@Ade Airix
Me voilà donc sommé de jouer la mouche du coach!
Je vais y réfléchir.... Merci pour cette suggestion, et pour me lire.

Sommé nullement ... Tout au plus, sollicité !
Merci pour ce prompt retour, Jean Philippe.
;0)

Pour rebondir sur le msg de Michel ci-dessus, donc si j'ai bien tout compris, une Mini Clubman,... c'est une 6 portes ?
;0))

A ce rythme on va finir par compter la trappe à essence !
Enfin pour celle qui en ont encore..
;0))
PS : c'est Volvo entre autres qui avait initié le 5 portes à la place du break dans les années 80. Break faisant trop peuple pour la voiture des brocanteurs de l'époque...

Et puis AD, après dans la liste des articles pour Noë de JPl, rajoutons la diligence postale de la ligne du Gothard en photo ci-dessus, qui est un "landau 8 places..."
On ne fourni pas les calembours !
;0))

Moi dans ma Prius PHEV Prime, désignation Américaine et canadienne…. et qui se vend comme des petits pains là bas… et heureusement pas ici … ce qui a permis d’avoir une remise d’enfer à Noël… j’ai au fait six portes puisque deux trappes !! Question malle … c’est un désastre sauffe à rabattre les deux sièges… et sans cela c’est trois valises cabine avion côté à côté, vu que la batterie a rehaussé le coffre !
Un truc pour bobo des villes en couple sans enfants … Ou pavillon américain avec trois place de voitures dans le garage !
Les japs ont fait une voiture d’ingénieur sans penser aux Familles!
Hybride c’est basse consommation, aidé par un bon Cx et silence de roulement plus fiabilité… et démmerde toi avec, et si t’est pas content prend un RAV 4 PHEV qui va se vendre dans le monde comme des petits pains !
Le bobo chic peut déjà acheter un Lexus 450 PHEV !!
Il y a tout dans la pharmacie Toy que dans la Samaritaine… et on est les number one !

Tiens ya des pubs entre les messages maintenant sur Autoactu ??
;0))

Quizz du jour :
Quel est le break préféré de Bruno ??
;0)

.. D'emblée Jaguar ! ... Y doit bien y avoir une version "Shooting Break" de la XJS "bricolée par lynx et consort (comme le Prince défunt) ...

Sinon …Cher Lucos, point de négationnisme chez moi !
Pourtant que dire du cliché de la Viva Stella Grand Sport ", 6 cylindres et en version Limousine, 6 glaces, 4 portes … de sombre mémoire, comme dirait le grand rabbin … Mais passons !

Pour ma part, j'y vois, plus simplement, le dernier exemplaire d'une espèce qui s'est éteinte chez Renault avec elle … Pour réapparaître, après la R30, vraiment dans les années 80 sous la forme d'une R25 V6 limousine (extrapolation de la 25 Baccara plus "plébéienne", ah les "forces de l'esprit" ...) qui précédait la très "réussie" Safrane V6 Biturbo chère à "Nanard", elle même préfigurant le "taxi anglais" soit la Vel Satis devenue "Initiale" (Renault "créateurs d'automobiles … ou pas) toujours avec le V6 PRV, même si les opportuns manetons décalés avaient fait leur apparition dès la R25 V6 Turbo …
Il faut sans doute se dépêcher pour commander la dernière descendante de la lignée à savoir : la Renault Espace V Initiale Paris … Pour le coup (et le coût) le V6 est passé à la trappe, sous l'effet de la simplification de la gamme et les normes antipollution ... Tant pis !

Pour ma part, côté Initiale, je suis resté plutôt fan de "Initials BB" … Vieux réflex grégaire du "mâle blanc" ...
Une autre espèce menacée car "y" voient, décidément, le mal partout … La boucle est bouclée ?
;0))

C'était "Brexit" !
Oui je sais....
;0)
Allez, au revoir les enfants !
Comprenne qui pourra..

... Je crois comprendre ... Fouyaya ... ! ... "C'était mieux avant" ...
;0)

Sans oublier les cochers qui coachaient les coachs en "redingote" autrement dit vêtu du rading coat.

Sinon, Jaguar ! of course, indeed, obviously.
God save the Queen.

Oui Lucos riding évidemment

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