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27/07/2022

Le nouveau patron de Volkswagen face au chantier de la voiture connectée

Par AFP

Le nouveau patron de Volkswagen face au chantier de la voiture connectée
Le futur Président de Volkswagen Group, Oliver Blume face au chantier de la voiture connectée.

(AFP) - Le furtur patron de Volkswagen, Oliver Blume, doit achever plusieurs chantiers de taille, à commencer par celui d'apaiser le climat en interne après le règne de son bouillant prédécesseur Herbert Diess, mais aussi introduire Porsche en Bourse et s'armer pour la bataille des logiciels.

"Le défi numéro un, porte clairement sur les logiciels", résume Matthias Schmidt, analyste du secteur. Autrement dit : la transformation des voitures en sorte d'ordinateurs sur roues, deuxième grande étape en plus de l'électrification.

L'actuel PDG Herbert Diess a déjà lancé le groupe aux douze marques dans un virage électrique sans équivalent dans le monde des "vieux" constructeurs - bien placé pour devenir leader du marché d'ici 2025.

Mais pour rattraper Tesla, érigé en modèle, la programmation des véhicules s'avère plus complexe.

Des difficultés dans la filiale Cariad, chargée de mettre au point ces systèmes, ont retardé plusieurs projets phares. Elles ont précipité la fin du mandat de Herbert Diess, qui comptait transformer Volkswagen en géant de tech.

L'objectif ambitieux : programmer un maximum du code en interne, sans s'appuyer sur des logiciels achetés ailleurs, et garder ainsi la main sur le centre névralgique de la voiture du futur et les bénéfices financiers qui en découlent.

Oliver Blume "doit décider s'il continue à suivre le projet de Herbert Diess (...) de le faire en interne ou s'il réalise un changement stratégique majeur" en s'appuyant sur des fournisseurs "en vivant avec les conséquences de voir disparaitre ces sources de bénéfices", note M. Schmidt à l'AFP.

"Le plan de tout faire de manière centralisée sera probablement repensé", estime l'expert Ferdinand Dudenhöffer.

Confrontation nuisible
Autre chantier : réparer les relations houleuses entre direction et syndicats, qui ont fragilisé depuis des mois H. Diess.

La personnalité clivante de l'Autrichien et l'accumulation de conflits internes sont la principale raison sous-jascente du départ expéditif, confirme une source au sein du groupe.

L'annonce a surpris pour le moment choisi. Mais l'avenir du patron de Volkswagen semblait compromis depuis un moment déjà. Une partie de ses prérogatives avaient déjà été réduites dans le passé.

H. Diess "avait des ennemis" et "n'était aimé ni des politiques, ni du comité d'entreprise", note F. Dudenhöffer.

Signe du désaveu : le conseil de surveillance a unanimement approuvé son départ.

Pour tourner la page du scandale "dieselgate" des moteurs truqués et lancer l'électrification, "il était très important d'aller vers la confrontation car le groupe devait être transformé", note F. Dudenhöffer.

Mais à présent, "il s'agit d'appliquer" les décisions.

"Pour ça, la confrontation est nuisible", juge l'expert. Même si, avec H. Diess, "une bouffée d'air frais disparait à Wolfsburg", H. Diess ayant eu "le courage d'essayer", rétorque M. Schmidt.

Proche des familles Porsche-Piëch qui contrôlent le groupe, Oliver Blume est - contrairement à H. Diess arrivé de BMW - un pur produit de Volkswagen : "probablement pas ce dont Volkswagen a besoin actuellement", tranche l'analyste.

Continuité
Réputé plus "coopératif", selon F. Dudenhöffer, O. Blume prendra la tête du géant allemand le 1er septembre.

"Il poursuivra les grands projets stratégiques de Herbert Diess", estime l'expert, notamment les investissements dans la fabrication de cellules de batteries électriques, la construction d'une nouvelle usine à proximité du siège historique et le développement des services de mobilité avec Europcar.

Signe d'une certaine continuité : le directeur financier Arno Antlitz accèdera en plus aux fonctions de directeur des opérations (COO).

Herbert Diess continuera, selon une source proche du conseil de surveillance, à travailler pour Volkswagen jusqu'à la fin de son contrat en 2025 - en tant que "conseiller".

Gardant pour l'instant la direction de Porsche, Oliver Blume devra finalement mener à bon port l'introduction en Bourse (IPO) de la filiale à bolides, envisagée au 4e trimestre dans un contexte de marché déjà frileux.

"Je pense qu'il restera chez Porsche" jusqu'à l'IPO, note M. Schmidt, avant de "se concentrer à gérer le groupe et ses multiples tentacules".

Le futur patron "sera jugé sur le succès de Volkswagen en Chine" et aux États-Unis, deux marchés clés où le groupe a faibli, rappelle F. Dudenhöffer.

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Réactions

Smartphone à roues, pas ordinateur..
Depuis le temps qu'on le dit.
;0)

Je dis carrément, c'est quoi cette débilité d’affirmation !!!
" "...sera jugé sur le succès de Volkswagen en Chine..."
Comment face à une dictature en Chine, même de la part d'un parti communiste capitaliste, complétement imprévisible, peut-on dire cela ???
Depuis quand les Etats-Unis, même pas en rêve, peuvent imaginer de se faire déborder par un constructeur étranger ???
Depuis quand VW ou l’Allemagne font de l'innovation en industrie automobile ???
Quand est-ce que les structures d'entreprise allemandes de pouvoir vertical vont cesser leur communication de fausse propagande technologique...sur des produits grand public à la fiabilité douteuse et fuyant toujours à la responsabilité de leurs produits avec de courtes garanties !
Leurs produits ne sont ni simples, ni légers ni aérodynamiques...comme dirait le vieux anglais Colin !!! C'est d'une misérable arrogance de plus en plus inacceptable !!

C'est vrai ! Il ont juste inventé l'Automobile, la Moto, mais à part ça que dalle !
Qu'est qu'on lire comme bêtises ici...
;0)

Il dit n’importe quoi... et des bêtises.
ls n'ont rien inventé les allemands dans le monde qui puisse en être paralysé ou forcément en être dépendant d'eux :
Les américains, les français et les italiens n'ont jamais eu besoin d'eux pour rouler carrosse...et même tirées par des chevaux !
Quand à la moto...BMW n'est rien (avec son triste bi-cylindre à plat...et le six cylindres à plat date de quand ??) face à la moto américaine, anglaise et italienne, plus japonaise !!
Encore aujourd'hui surtout pour ceux qui n'ont pas été à l'école...continuent de dire qu'il y a des magiciens de la mécanique (deux ou quatre roues) et qu'ils sont indéboulonnables !
Non Monsieur, encore une fois le savoir faire mécanique est dans le monde entier et dans les universités du monde entier !
Pas besoin d'ingénieurs allemands...même s'ils sont bien organisés et méthodiques...mais pour quel résultat...souvent tordu et compliqué et pas élégant tant de fois !!
Que les allemands (plutôt) les autrichiens (avec leurs machines outils presque magiques, il y a de l'usinage au micron près) et les français (chez Dassault avec leur software Catia)...ce sont eux qui ont révolutionné l'industrie auto !
Les nouvelles presses de "casting" aluminium les plus avancés du monde sont italiennes ...
J'ai eu (il y a longtemps) des japonais éberlués à la Chambre de Commerce International à Paris, lors d'une conférence de présentation d'un software de "manufacturing" (j'y présentais ce truc) de conception française pour les industries de non process....petites et moyennes !
Ford à l'époque refusait de travailler avec des équipementiers qui n'avaient pas ce genre de software ! Les américains ont été les premiers à faire des diplômes d'ingénieur uniquement dédiés à la gestion de production auto !
Arrêtez de vous regarder le nombril !!

Encore une petite couche estival pour vous monsieur le faux professeur...les constructeurs allemands et certains anglais...ne peuvent qu'être méprisables par leur prétention et arrogance...en vendant des produits hyper chers sans assumer la responsabilité de leur production caché sous des garanties minimales !
Sachez Monsieur le prétentieux agressif qui vous vous exposez ici tout le temps sans avoir la carrure d'une société avec grosse valorisation boursière et pleine d'avocats plus des marketeurs au discours menteur, qu'un client de Ferrari qui paye le prix fort chez Ferrari se voit attribuer maintenant un entretien de pas moins de sept ans pour toutes leurs voitures !

C'est n'importe quoi ces commentaires débiles et inconsistants d'un pauv'Jo qui s'ennuie à mourir chez lui et passe son temps à déblatérer ici et ailleurs ses logorrhées verbales pour finir ses journées interminables..
;0(

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