Publicité
Publicité
16/12/2024

Italie : le ministre de l'Economie prévoit une croissance de 0,7% en 2024

Par AFP

(AFP) - Le ministre italien de l'Economie Giancarlo Giorgetti a assuré jeudi que la croissance de l'Italie "pourrait atteindre 0,7%" cette année, mais que cette correction à la baisse par rapport au 1% attendu auparavant n'aurait pas d'impact sur les comptes.

"Cela ne change pas les chiffres des finances publiques", a-t-il déclaré lors d'une réunion politique à Rome, une semaine après la révision à la baisse de la prévision de croissance par l'Institut national des statistiques (Istat).

L'estimation de 0,7% est corrigée des jours ouvrables, a précisé Giancarlo Giorgetti. I'Istat avait divisé par deux sa prévision de croissance pour l'Italie en 2024, tablant désormais sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 0,5%, contre 1% estimé juin.

La coalition de droite et d'extrême droite avait misé jusque-là sur une progression du PIB de 1% pour l'ensemble de l'année, malgré une croissance nulle enregistrée au troisième trimestre.

"Nous avons fait des prévisions extrêmement prudentes sur les finances publiques" et "comme nous l'avons fait dans le passé, nous obtiendrons des résultats encore meilleurs qu'annoncé", a affirmé M. Giorgetti.

Rome s'est engagé à ramener le déficit public dès 2026 à 2,8% du PIB, bien en dessous du plafond de 3% fixé par le pacte de stabilité européen, ce qui laisse peu de marge pour une politique économique expansionniste.

"Le vrai problème, c'est l'industrie, c'est l'industrie manufacturière où nous voyons des signes d'effondrement et c'est un problème" qui concerne aussi le reste de l'Europe, a fait valoir M. Giorgetti.

L'Italie subit le contrecoup des affres de l'Allemagne, son principal partenaire commercial, qui a tout juste échappé à une récession grâce à une hausse de son PIB de 0,1% au troisième trimestre.

"La crise de certains secteurs de production", surtout de l'industrie automobile, "a eu un impact négatif sur les investissements et les importations", avait expliqué l'Istat.

Partager cet article

Envoyer cet article à un ami

Les champs suivis d'un astérisque sont obligatoires.

Publicité

Réactions

L'Italie, tant moquée par les politiques français pédants, montre à ces clowns comment avoir un déficit budgétaire inférieur à 3%. Nous on va se taper plus de 6% sans abrogation de la loi sur les retraites et 7, 8, 9% avec !
Les Français sont complètement camés à l'argent magique, au tout gratuit, aux droizakis.

Je suis noyé sous les appels pour toucher des subventions par de charmantes personnes qui ont des clefs pour toucher le Jackpot et ne plus couper mon bois….vite Jancovici

Si qqun parle le Boise couramment... ce serait gentil de nous aider...
;0)

J'avoue que je suis resté perplexe devant le post de 12:43, mais, après double ou triple relecture, je crois comprendre que des charlatans essaient de vendre à Alain des pompes à chaleur et ou des panneaux photovoltaïques, le tout sans bourse délier grâce aux subventions Ma Prim'Renov' et autres mensongeries, ce qui lui permettrait de se chauffer sans brûler son bois de chauffage, qu'il n'aurait donc plus à couper.
J'ai bon ?
En revanche, je ne vois pas ce que ce charlot de Jancovici vient faire dans le tableau, ni quel rôle il doit jouer en étant appelé urgemment par Alain ?
Il va nous dire pour qu'on ne meure pas idiot.

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Analyse

La résignation réaliste de GM face à son éviction de Chine

Accepter de voir disparaître un marché qui a pu représenter il y a moins de dix ans plus de 4 millions de véhicules vendus par an et 2 milliards de dollars de profits annuels est compliqué et douloureux. C’est, à mots couverts, ce que le management de General Motors est en train de faire. Un peu comme pour un deuil, l’acceptation est lente et les observateurs doivent écouter sans protester des ratiocinations récurrentes avant que l’évidence du vide ne s’impose. GM est arrivé au bout de ce chemin. D’autres sont en retard mais y viendront.