Publicité
Publicité
22/02/2024 - #Tesla

Grève chez Tesla en Suède : les bornes de recharges bloquées à partir du 4 mars

Par AFP

Un syndicat suédois a annoncé mercredi qu'il bloquerait les stations de recharge des voitures électriques Tesla, après environ quatre mois de grève provoquée par le refus du constructeur automobile américain de signer une convention collective sur les salaires.

L'entretien et l'installation des bornes Tesla en Suède seront suspendus à partir du 4 mars, a indiqué le syndicat des employés des services et de la communication (Seko) dans un communiqué, dans un acte de solidarité avec le mouvement en cours. 

Le 27 octobre, 130 mécaniciens de Tesla dans dix ateliers à travers la Suède se sont mis en grève pour protester contre le refus de l'entreprise de signer une convention collective sur les salaires, base du modèle social suédois.

Le conflit a depuis pris de l'ampleur, s'étendant aux pays nordiques voisins et opposant une douzaine de syndicats de plusieurs secteurs au géant des véhicules électriques, avec notamment le soutien des postiers et des dockers.

Concrètement, l'action de Seko inclura le blocage des travaux d'expansion, de réparation et de maintenance de toutes les stations de recharge des voitures Tesla en Suède.

"Nous soutenons IF Metall dans ce conflit important. Nous vivons une période importante pour le mouvement syndical suédois et pour le modèle suédois. Nos membres et nous-mêmes ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir aux employés de Tesla des conditions de travail justes", a dit Ulrika Nilsson, responsable des négociations contractuelles au sein de Seko, citée dans le communiqué.

Négociées secteur par secteur, les conventions collectives avec les syndicats sont la base du modèle social suédois, couvrant près de 90% de tous les employés, pour garantir salaire minimum et conditions de travail.

Bien qu'ils soient syndiqués, les ouvriers de Tesla ne bénéficient pas des conventions collectives sectorielles car leur entreprise n'a pas signé la convention.

De son côté, Tesla a longtemps rejeté les appels à la syndicalisation de ses 127.000 employés dans le monde.

Malgré cela, seul un tiers des mécaniciens suédois ont répondu présents à l'appel de grève d'IF Metall, écrivait cette semaine le quotidien DN, citant des données de l'Office national de médiation. 

Le syndicat de la métallurgie a annoncé mi-février une exemption, limitée dans le temps, autorisant certaines réparations de véhicules Tesla.

Publicité

Réactions

Don't step on my blue suede shoes Elon !
;0)

Tout ca pour à peine 30 grevistes...
Au final il y a plus de co-grevistes dans les autres syndicats compatissants que chez Tesla.

il est quand même "bizarre" ce titre... limite "putaclic" non ?
il n'est pas annoncé de blocage de bornes, mais de non installation de nouvelle et de non réparation de celles qui tombent en panne.
Ce ne sont pas vraiment les mêmes conséquences ?

... Au pays de la "grève enchantée", la CGT, la Cfdt ou Sud rail feraient presque figure pratiquement de "petits joueurs" au regard de l'inflexibilité et de la pugnacité d'IF Metall ...c'est une exagération, bien sûr, mais il y a un peu de cela ... En attendant, les quelques 50 000 utilisateurs Suédois de Tesla sont contents ...Z'ont mangé leur "knackebrod" blanc jusqu'à résolution du conflit ...
;0)

Ressortez les Volvo Diesel des granges !

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Analyse

Auto-dafé

Aujourd’hui, je vous parle d’une voiture du futur, mais qui appartient déjà au passé…

Constructeurs

La Dacia Spring monte en gamme sous la pression réglementaire

Dacia a revu le design de son unique modèle électrique et l’a doté d’un écran d’instrumentation digital en couleur et des aides à la conduire désormais obligatoires dès l’entrée de gamme. Le prix de Spring risque d’augmenter alors même qu’elle ne bénéficie plus du bonus…

Marchés

L'économie allemande secouée par une crise tenace

Exportations en berne, prix élevés de l'énergie, transition climatique semée d'embûches : l'Allemagne va connaître une croissance beaucoup plus faible que prévu en 2024, selon de nouvelles prévisions du gouvernement, alors qu'une crise multiforme frappe la première économie européenne.