07/10/2021 - #General Motors
General Motors et General Electric veulent bâtir une chaîne d'approvisionnement commune pour plusieurs matériaux
Par AFP
(AFP) - Les groupes américains General Motors et General Electric prévoient de travailler ensemble pour améliorer leur approvisionnement respectif en matériaux clés pour la production des véhicules électriques comme des équipements d'énergies renouvelables.
General Electric et General Motors, les deux géants industriels veulent dans un premier temps créer une chaîne d'approvisionnement commune basée en Amérique du Nord et en Europe pour la fabrication d'alliages métalliques et d'aimants à partir de terres rares, détaille un communiqué mercredi.
Les "terres rares", un nom désignant plusieurs métaux exploités sous forme de minerais, sont devenus indispensables à la fabrication des moteurs de voitures électriques comme de turbines éoliennes.
Elles sont aujourd'hui largement extraites du sol et raffinées en Chine ; les Etats-Unis comme l'Union européenne cherchent actuellement à diversifier les sources d'approvisionnement pour éviter de se retrouver à la merci de Pékin sur ce terrain.
General Motors et General Electric prévoit de coopérer ensuite sur d'autres matériaux comme le cuivre et l'acier.
"En combinant l'échelle de General Motors et celle de General Electric, nous allons pouvoir sécuriser plus facilement des matériaux à faible empreinte carbone, responsables, sûrs et compétitifs", a estimé Shilpan Amin, responsable des chaines d'approvisionnement chez General Motors.
La coopération entre les deux entreprises "apporte un nouvel outil" pour s'approvisionner en matériaux clés et "aidera à réduire le coût des énergies renouvelables et à stimuler l'électrification en faisant des véhicules électriques une option plus viable", a souligné de son côté la directrice de la technologie énergies renouvelable chez General Electric, Danielle Merfeld.
Les deux entreprises vont aussi évaluer la possibilité de travailler ensemble sur le développement de nouvelles technologies et de nouveaux processus pour les secteurs automobile et énergétique.
Cet accord intervient au moment où les constructeurs automobiles peinent à trouver sur le marché des semi-conducteurs, des composants principalement fabriqués en Asie et devenus indispensables dans des voitures truffées d'électronique, les forçant à réduire leur production.
Cette pénurie a relancé l'empressement des entreprises à renforcer leurs chaines d'approvisionnement en matériaux clés.