Publicité
Publicité
16/10/2020 - #Tesla

Facture impayée, eau coupée sur le chantier Tesla en Allemagne

Par AFP

(AFP) - Le constructeur américain de voitures électriques Tesla s'est vu priver d'eau sur le chantier de construction de sa première usine européenne, près de Berlin, faute d'avoir réglé sa facture, a indiqué jeudi le distributeur local.

La compagnie des eaux desservant le secteur de Strausberg-Erkner (est) a coupé l'accès à l'eau de son client prestigieux parce que Tesla "n'a pas réglé ses factures", a déclaré la porte-parole du concessionnaire, Sandra Ponesky, à l'AFP.
Le groupe américain a été relancé à plusieurs reprises et la menace a été exécutée après le délai légal de 14 jours.
"Tesla n'est pas traité différemment des autres" clients, a ajouté la même source, confirmant des informations publiées sur le site du quotidien régional "Märkische Oderzeitung".
Tesla n'a pas réagi à une sollicitation de l'AFP.

Cette suspension arrive au moment où le constructeur américain met les bouchées doubles pour construire son futur site à Grünheide dans la région du Brandebourg, limitrophe de Berlin, d'où devront sortir des batteries, de la motorisation et des véhicules pour le marché européen.
Mercredi, la filiale du groupe Tesla Manufacturing Brandenburg SE avait signé le contrat de fourniture de l'eau pour les besoins d'exploitation de la future usine.

Tesla se voit pour l'heure privé de l'eau lui parvenant par une canalisation temporaire et dont il a besoin pour poursuivre ce chantier.
L'entreprise d'Elon Musk vise une ouverture dès 2021 de son usine mais l'approbation du dossier environnemental du projet par l'Etat régional de Brandebourg est toujours en attente. Tesla poursuit néanmoins le chantier sur la base de permis préliminaires pour certaines étapes de construction.

Publicité

Réactions

Même l’eau il veut pas la payer !

Il n'a qu'à se mettre à la bière.

Sur l'aspect "bruit", la réduction de la place de la voiture est fort discutable, et je le découvre de plus en plus cette année en télétravaillant dans cette "belle" ville plutôt que de me rendre au travail en banlieue (car oui il existe aussi un flux domicile-travail de Paris vers la banlieue, tous les parisiens ne sont donc pas enchantés par cette politique).
A longueur de journée, je découvre que le niveau sonore dans ma rue n'est pas le fait des automobiles dont on perçoit juste le bruit de roulement. Par contre, la cacophonie ambiante résulte bien davantage du passage des bus, des 2 roues motorisés (dont le nombre a explosé ces dernières années justement à cause de la politique anti-automobilistes) et même des vélos ! (qui à Paris n'a pas remarqué les grincements stridents de freinage des Velib' à l'entretien apparemment bâclé ?)

Histoire d'eau et de bas...
Se faire couper l'eau faute de liquidités ?
;-)

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Analyse

Pourquoi le Michigan et l'automobile représentent un enjeu de taille dans les présidentielles américaines

Les tensions montent à quelques semaines des élections présidentielles américaines. Les candidats visent naturellement les swing states, ces Etats qui font pencher la balance. Et parmi eux le Michigan, où se trouve le berceau de l’industrie automobile américaine et la capitale mondiale de l’automobile, Detroit. Si les grands électeurs ont voté pour l’actuel président en 2016, les sondages donnent pour le moment Joe Biden en tête dans le Michigan.