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17/05/2021 - #Tesla , #General Motors , #Ford

Aux Etats-Unis, pour propulser les voitures électriques, le secteur mise sur les bornes de recharge

Par AFP

(AFP) - Pour stimuler l'adoption des voitures électriques aux Etats-Unis, où les ventes de modèles sans carburant ont pendant longtemps connu une croissance timorée, les opérateurs comptent de plus en plus sur le réseau de bornes de recharge.

Afin de surmonter la peur, courante, de tomber en panne de jus électrique, le Président américain Joe Biden a fait de la construction de ces alternatives aux stations essence une priorité.

Dans le New Jersey, où, comme dans de nombreux Etats américains, la voiture est reine, les autorités ont récemment réservé 5,4 millions de dollars pour construire des points de recharge électrique dans 27 sites particulièrement fréquentés, comme des centres commerciaux et des stations-services.

Problème : si elles sont indispensables pour accélérer la transition vers le tout-électrique, ces bornes publiques ne seront peut-être pas beaucoup utilisées car les automobilistes branchent généralement leur voiture à domicile ou sur leur lieu de travail.

"Les recharges dans des lieux publics sont vraiment destinées à faire le plein de temps en temps", explique Peg Hanna, responsable au sein des services de protection de l'environnement du New Jersey.

Ben Rich confie ainsi qu'il recharge habituellement sa Tesla à la maison mais qu'il utilise des bornes publiques quand il voyage.

"Les gens ont besoin de savoir qu'ils pourront recharger s'ils en ont besoin", remarque ce professeur de physique et de sciences de l'environnement à Montclair, dans le New Jersey. Autrement, "ils ne voudront pas se séparer de leurs voitures à carburant".

Nouvel élan

Les ventes de voitures électriques ne représentaient encore que 2,5% aux Etats-Unis au premier trimestre, selon le cabinet spécialisé Cox.

Mais plusieurs initiatives ont fleuri ces derniers mois, à commencer par l'annonce du numéro un de l'automobile aux Etats-Unis, General Motors, de ne plus commercialiser que des voitures sans carburant d'ici 2035.

Ford prévoit de présenter officiellement le 19 mai une version électrique de son populaire pick-up F150.

Et Joe Biden, qui a promis 500.000 bornes de recharge pendant sa campagne, a prévu des fonds pour leur construction dans son grand programme d'infrastructure.

"La question n'est plus de savoir 'si' mais 'quandles recharges électriques vont débarquer massivement", remarque Jonathan Levy, responsable commercial de l'entreprise EVgo.

La question est même de savoir "à quel point cela peut être plus rapide", ajoute-t-il.

Fondé en 2010, EVgo propose des bornes particulièrement puissantes qui permettent de réduire le temps de charge. Le groupe, qui prévoit d'entrer à Wall Street cette année, a déjà construit 800 sites dans 65 villes américaines.

Convaincre les automobilistes

Des temps de recharge plus rapide permettent à un automobiliste de faire le plein d'électricité pendant ses courses ou un déjeuner au restaurant.

Mais cela prend toujours plus de temps que les quelques minutes nécessaires pour remplir son réservoir d'essence ou de diesel.

Côté budget, les montants varient en fonction des modes de recharge (chez soi ou dans une borne publique) des opérateurs et des types de bornes, mais les coûts sont globalement inférieurs aux dépenses en carburant.

Pour Pasquale Romano, les automobilistes vont prendre le pli, s'habituant à charger leurs voitures à la maison comme ils rechargent leur smartphone.

Faire le plein de carburant "est très désuet", assure le patron de ChargePoint, une société qui gère des bornes de recharge et qui est entrée au New York Stock Exchange début mars.

Pour l'instant, certains sites restent peu fréquentés.

Ainsi, un point de recharge EVgo dans une zone commerciale de la ville de Selden, dans la banlieue de New York, a été utilisé moins de deux fois par jour en mars, selon Daren Moss, de la société de gestion de centres commerciaux Brixmor Property Group.

Mais la croissance de la demande va être "exponentielle" dans les années à venir, prévoit-il. "Fournir ce service aide à attirer des clients".

Même si le point de recharge électrique installé dans sa station-service à Brick, dans le New Jersey, est peu employé, Jesse Georgaklis anticipe aussi une réelle évolution.

Il reconnaît l'importance de préserver l'environnement pour la génération de son fils.

Mais il s'inquiète aussi pour l'avenir de sa petite entreprise, créée par son grand-père en 1947.

"Par quoi va-t-on remplacer tout le business lié à l'essence ?", s'interroge-t-il. "Entre le gars qui me l'envoie et celui qui le met dans son réservoir, il y a beaucoup d'emplois et d'argent en jeu".

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Réactions

Madame ou Monsieur de l’AFP ,peut on avoir un article sur le modèle du commerce des borne?
Prix des bornes
Prix de la pose
Prix du KWh vendu à la borne
Frais fixes ,abonnements,entretien etc etc
Et surtout origine des electrons ( charbon,fuel,gaz,nucléaire,moulin à vent etc etc.
Merci

A

... je veux bien que l'on écrive " que faire son plein de carburant fossile est très désuet " ...surtout si l'on argumente en quoi faire le plein d'électricité est très "moderne" ..
A cet instant c''est juste de la propagande facon "1984"
Rien de plus et pas moins !
;0)

"Problème : si elles sont indispensables pour accélérer la transition vers le tout-électrique, ces bornes publiques ne seront peut-être pas beaucoup utilisées car les automobilistes branchent généralement leur voiture à domicile ou sur leur lieu de travail."
Depuis le temps qu'on le dit ! Faut juste mettre des fausses bornes vides pour rassurer...
;0)

Rassurez vous Lucos des bornes vides on en a ,et pleines de toiles d’araignées incapables de délivrer le moindre....Watt.
Qui paye l’abonnement et la puce Telecom.
Vive la bagnole à ......pistons

Voilà où mène la transition .....directement chez Paul emploi.
Bientôt les élections qui décideront du sens des .....électrons !

L'AFP nous fait un festival d'enfonçage de portes ouvertes avec cet article !

... Parce que "celui qui met de l'essence dans son réservoir est payé" ... ou "c'est très nouveau et çà vient de sortir" ou c'est très ancien !

Qui a dit "très désuet" ?...qu'il sorte !
;0)

Boise,
remettez donc plutôt en cause la convention de Washington pour relancer à fond le commerce de la passementerie, supprimez tous les tuyaux pour sauver les porteurs d'eau, interdisez l'éducation nationale pour aider les écrivains publics,...
Il faut sauver l'emploâ qu'il vous dit !
;0))
:0)

J'aurais au moins appris une chose aujourd'hui : que le carburant soit fossile, liquide ou solide, il est indispensable pour faire rouler un véhicule...
La grosse différence quand même avec l'électrique, c'est qu'on peut fournir directement du producteur au consommateur sans autre intermédiaire.
Je ne pense pas que de ce côté cela fournira beaucoup d'emplois.
Ou à moins de fournir sandwichs et cafés le temps de la recharge ?

@alain boise: ce genre d'informations est disponible sur internet. Google est votre ami.

@Clerion: une station d'autoroute vend plein de choses pour les gens dans les véhicules. Et aussi du carburant.

@ Arnaud C., Le 17/05/2021 à 16:3
Même si j'ai grossi un peu le trait, il n'en reste pas moins que les carburants actuels, doivent être approvisionnés via la route par des camions. C'est aussi une "chaine de valeur" qui disparaitra avec l'électrique car l'électricité arrivera directement au bornes de recharges via le réseau électrique du pays.
On parle de 2035 voire 2040 pour l'interdiction totale des moteurs thermiques sur tous les véhicules neufs.
Avec un peu plus de 1,6 million de véhicules neufs vendus par an en 2020, et vu le parc actuel en France (38 millions environ), et en supposant que le volume qui part en destruction est équivalent au neuf vendu, on en a encore pour un peu plus de 20 ans à voir nos vieilles pompes à carburant...

@arnaud C avez vous l’adresse sur l’étude des coûts sur Gougle,merci

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