11/01/2021
Voitures sans permis : le groupe Ligier racheté par le fonds Edify
Par AFP
(AFP) - Ligier Group, constructeur français de voitures sans permis, va être racheté par le fonds d'investissement Edify aux côtés du dirigeant de l'entreprise François Ligier, selon un communiqué vendredi.
Edify était actionnaire minoritaire de Ligier Group depuis 2016. Ce fonds -dont l'ancien nom est Somfy Participations- a été créé par Somfy, spécialisé dans les automatismes pour la maison, afin d'y loger ses participations financières, groupe dont il est devenu indépendant en 2014.
Le fonds d'investissement a annoncé vendredi un accord avec les actionnaires de Ligier Group, un "consortium mené par Siparex, en vue de la reprise de la société, aux côtés de son dirigeant François Ligier".
Cette acquisition "s'inscrit dans la stratégie d'Edify consistant d'une part à accompagner dans la durée des entreprises qui croissent et se transforment, d'autre part à enrichir son portefeuille de participations par la réalisation d'arbitrages stratégiques et la recherche d'opportunités d'investissement de taille croissante", résume le fonds.
Entreprise de taille intermédiaire (ETI) d'environ 160 millions d'euros de chiffre d'affaires, le constructeur de voiturettes "est activement engagé dans la transformation de ses marchés que sont la mobilité sans permis et la livraison de proximité", met en avant le communiqué.
L'entreprise -avec ses marques Ligier et Microcar- revendique la place de "coleader sur le marché européen des véhicules sans permis pour les particuliers et des véhicules utilitaires légers, principalement électriques".
Elle dispose d'un réseau de 550 points de vente répartis dans 11 pays européens.
"L'électrification des parcs de véhicules, les changements réglementaires à venir relatifs à la motorisation thermique, ainsi que les évolutions des comportements en matière de mobilité ouvrent une étape riche d'opportunités et de transformations pour l'entreprise", estime Edify.
"Cet accord reste soumis à des conditions suspensives usuelles et notamment l'accord des autorités de la concurrence de plusieurs pays européens", est-il précisé.