31/05/2023
La ministre israélienne des Transports au Maroc pour développer les liaisons maritimes
Par AFP
La ministre israélienne des Transports a entamé lundi une visite de travail au Maroc, axée sur la coopération maritime, en particulier les liaisons entre les ports des deux pays alliés, a-t-on appris de sources officielles israéliennes et marocaines.
Lors de son premier déplacement officiel au Maroc, Miri Regev "signera une série d'accords, notamment la reconnaissance mutuelle des permis de conduire, le renforcement des accords bilatéraux sur les questions maritimes et les liaisons directes entre les ports des deux pays", a indiqué le bureau de liaison d'Israël à Rabat dans un communiqué.
Selon l'agence de presse marocaine MAP, trois accords de coopération ont été signés lundi par Mme Regev et son homologue marocain Mohamed Abdeljalil, qui doit se rendre en Israël en septembre prochain.
Il s'agit de textes concernant le transport maritime, les permis de conduire et la sécurité routière.
"La série d'accords bilatéraux qui seront signés, relatifs aux domaines maritimes, terrestres et aériens, renforcera encore la coopération entre nos deux peuples", s'est félicitée Mme Regev, citée dans le communiqué.
Les deux parties ont également discuté innovations technologiques dans le secteur de la mobilité, lignes ferroviaires à grande vitesse, infrastructures aéroportuaires et liaisons aériennes, a précisé la MAP.
Sur le plan touristique, le royaume chérifien compte capitaliser sur les quelque 700.000 Israéliens d'ascendance marocaine qui ont gardé une forte attache avec leur pays d'origine.
Au cours de son séjour, jusqu'à la fin de la semaine, Miri Regev doit visiter les villes de Rabat, Casablanca, Tanger et Marrakech.
La ministre du Likoud, le parti de droite de Benjamin Netanyahu, se rendra aussi pour la première fois à Larache (nord), la ville natale de son père.
Par ailleurs, le président de la Knesset, le Parlement israélien, Amir Ohana, également d'origine marocaine, est attendu à Rabat début juin à l'invitation des parlementaires marocains, selon des médias israéliens.
La coopération -- sécuritaire, commerciale et touristique -- entre les deux Etats se poursuit à un rythme soutenu depuis la normalisation de leurs relations en décembre 2020, dans le cadre des accords d'Abraham, un processus entre l'Etat hébreu et plusieurs pays arabes, soutenu par Washington.
Toutefois, l'accession au pouvoir en Israël de courants ultra-nationalistes et les violences quotidiennes dans les territoires occupés embarrassent les partisans de ce rapprochement.
Car si la mobilisation militante a faibli, la cause palestinienne continue de susciter une immense sympathie au sein de la population marocaine.