Publicité
Publicité
02/04/2024

Assurance auto : ce qui change avec la fin de la vignette verte

Par AFP

Assurance auto : ce qui change avec la fin de la vignette verte

Les automobilistes et les motards n'auront plus besoin de vignette verte ni d'attestation d'assurance à partir du 1er avril, les forces de l'ordre ayant accès à un fichier dématérialisé, mais être assuré reste obligatoire.

Le gouvernement évoque trois objectifs : "simplifier la vie des automobilistes", lutter contre la fraude et réduire l'émission de CO2, selon les ministères de l'Économie, de l'Intérieur et de la Justice dans un communiqué du 11 décembre dernier, quand le décret a été publié.

Concrètement, la vignette à placer sur le pare-brise, obligatoire depuis 1986, et l'attestation d'assurance sont remplacées par une inscription dans le fichier des véhicules assurés (FVA), consultable par les policiers et gendarmes.

"La nature physique de ces documents présentait des inconvénients, comme par exemple le risque de verbalisation par les forces de l'ordre (35 euros, NDLR) en cas d'oubli de renouvellement du papillon vert sur le pare-brise, alors que le conducteur est bien assuré", selon le gouvernement.

Être assuré au moins "au tiers" reste obligatoire pour les véhicules immatriculés.

Depuis le 12 mars, chaque conducteur peut vérifier sa situation dans le FVA, en saisissant son immatriculation et son numéro de carte grise sur le site www.fva-assurance.fr.

En cas de nouveau contrat d'assurance, où il faudra 72 heures pour mettre à jour le fichier, le conducteur devra présenter un "Mémo véhicule assuré" s'il est contrôlé. Ce document sera fourni par l'assureur, en version numérique ou imprimée.

La délégation interministérielle de la sécurité routière s'était félicitée en décembre qu'un "fichier fiabilisé" remplace le système papier falsifiable.

Pour le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, la suppression de la vignette et de la carte d'assurance "permettra aux forces de l'ordre de mieux lutter contre la fraude documentaire et la non-assurance des véhicules lors des contrôles", avait-il indiqué le 11 décembre.

Environ 680.000 véhicules circuleraient sans assurance, selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière. En 2022, 229 personnes sont décédées dans un accident impliquant un véhicule non assuré.

Par ailleurs, le gouvernement souligne le "coût écologique" de l'impression et de l'envoi des cartes vertes, qui représentent chaque année, selon lui, 1.200 tonnes de CO2 et 50 millions de documents papier.

Pour les pays hors UE, la carte verte reste obligatoire, a précisé la Délégation interministérielle à la sécurité routière à l'AFP.

Publicité

Réactions

Si on pouvait effectivement lutter contre ce fléau des véhicules non assurés : ils représentent actuellement 1,7% du parc automobile (39 millions) mais sont impliqués dans 7,1% des accidents mortels (3200 morts en 2023).
Ce qui est rageant, c’est que le contrôle automatisé de l’assurance est en place au Royaume-Uni depuis des années (via des caméras fixes et mobiles) et qu’il n’est toujours pas question de le faire en France.

Une bonne nouvelle, surtout pour les 2RM où le choix de l'emplacement est souvent délicat.

@ Bruno Haas, Le 02/04/2024 à 10:51
Il faut trouver de la place pour la nouvelle vignette de contrôle technique pour les 2RM !
;-)

@Clerion 11:25
Ah oui la barbe ! J'avais oublié...

Pour les mêmes raisons que pour la vignette d'assurance, la vignette du CT ne s'impose plus sur les véhicules car cela devrait être facilement contrôlable en ligne en allant sur le site du CNRV/ UTAC OTC.
Pour une fois qu'on nous parle de modernité det de logique !
;0)

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Marchés

Marché automobile de mars : merci le leasing social !

Avec deux jours ouvrés de moins, le mois de mars n’a pas été porteur pour le marché automobile, en recul de 1,5%. Il aurait été encore plus dégradé sans les livraisons de modèles électriques (+11%) soutenues par le leasing social et la fin du bonus 2023. Chez Peugeot, ils ont pesé pour plus de la moitié de ses livraisons à particuliers.

Analyse

Fin de l’assemblage à Flins, embauches à Sandouville : Luca De Meo tient son cap

Après le lancement médiatique en grande pompe de la R5 à Genève, Luc De Meo poursuit son tour de piste médiatique en invitant Bruno Le Maire et Edouard Philippe à Sandouville pour y annoncer le lancement en 2026 de l’assemblage d’un nouveau VUL électrique porté par une co-entreprise formée avec Volvo Trucks et CMA-CGM. Opportunément organisée la semaine où l’assemblage de véhicule à Flins prend fin, l’opération de communication n’est toutefois pas là pour masquer le déclin de la place du site France dans l’organisation industrielle de Renault en Europe. Conformément à ce qu’il avait annoncé à son arrivée en 2020, le patron de Renault a bien inversé la tendance. Le réengagement dans le VUL ne vient plus compenser la disparition des productions de VP mais compléter leur renouveau.